En arrivant dans la salle de bain, je laissais Natalia ce débrouiller toute seule après m’avoir annoncé pouvoir s’en sortir toute seule, en revenant dans la salon je me rendais compte que le jogging que je lui avait préparé était resté sur le canapé, le prenant en main je faisais demi-tour pour revenir sur mes pas. En entrant dans la pièce je m’attendais à la retrouver allongé dans l’eau, mais au contraire elle se trouvait dos à moi et la couverture qui recouvrait son corps tombait au sol, en déposant mon regard sur son dos je n’avais pas pu m’empêcher de bloquer, en voyant les marques qu’elle avait, je comprenais que tout ce que j’avais pu m’imaginer sur ce qui était arrivé à Natalia pendant sa mission était minime comparait à ce qu’elle avait réellement vécu. Je baissais mes yeux au sol, avant de secouer un peu ma tête pour reprendre mes esprit, si la jeune policière me voyer la regarder ainsi je n’allais certainement pas la mettre en confiance, déposant le jogging sur le tee-shirt. « Si tu as besoin appelles moi. » Je sortais de la salle de bain pour rejoindre la cuisine, en ouvrant le frigo j’y perdais mon regard à l’intérieur, je n’arrivais pas à me retirer les images de Natalia allongé sur ce canapé avec cet homme au-dessus d’elle, suivit de ses marques que j’avais aperçu sur son corps depuis que l’on était sortis du bâtiment en feu. Prenant une bière en main, je me rendais dans le salon en décapsulant ma bouteille avant d’ouvrir la baie vitrée qui donnait sur le bacon, buvant une gorgée de ma boisson je venais m’accouder à la barrière, j’avais beaucoup de mal à me concentrer, tout comme à me calmer, d’un autre côté je m’en voulais de ne pas avoir cherché à l’empêcher de faire cette mission, c’était un suicide de ce lancer là-dedans, et il y avait eu assez de personne qui avait souffert pour en arriver là. Beaucoup trop de chose se bousculaient dans ma tête et je regrettais de ne pas avoir été plus méchant avec le patron de ce club quand je l’avais enlevé de Natalia, l’excès de colère était arrivé à un stade un peu trop grand, je me relevais avant de lancer ma bière contre la barrière qui était de l’autre côté du balcon, je n’en avais pas bu énormément mais c’était le seul truc que j’avais sous la main, je venais souffler un bon coup pour essayer de me calmer, avant de passer ma main sur mon visage puis dans mes cheveux.

Restant sur le balcon, je venais prendre mon téléphone que j’avais mis dans la poche de mon jean, mon doigt faisais glisser l’écran pour arriver sur le numéro de Shaylee, je savais qu’elle était de garde et qu’il y avait de grande chance pour qu’elle se trouve sur les lieux de l’incendie, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il n’y avait que la jeune femme qui pourrait venir en aide à Natalia, malgré les sentiments entre nous le problème était ailleurs, je n’avais aucune idée de ce que j’avais vécu, mais je n’en restais pas moins un homme, et c’était bien cela le soucis, comment je pouvais la mettre en confiance si à chaque fois que je lui parlais ou posais mes mains sur sa joue la jeune policière avait cette sensation d’avoir les mains de quelqu’un d’autre sur elle, je n’en étais pas persuadé à cent-pourcent mais c’était en tous les cas ce que je ressentais. Je passais ma seconde main sur mon visage, je devais appeler Shaylee, j’avais besoin de son aide, mais avant d’appuyer sur mon téléphone, j’entendais un bruit sourd suivis d’un cri venant de la salle de bain, mon regard remontait directement dans la direction de l’appartement, je glissais l’appareil dans ma poche en rentrant dans le salon, traversant le couloir avant d’arriver devant la porte, je venais frapper sur celle-ci à deux reprises avant de reprendre la parole. « Natalia, tu as besoin d’aide ? » Ce n’était pas l’envie qui m’en manquait de venir l’ouvrir et voir de mes propres yeux si tout allait bien, mais en agissant ainsi je risquais plus de l’enfoncer que de l’aider, je baissais mon regard vers le sol, si seulement il avait une solution pour permettre à Natalia d’oublier toute cette histoire, retrouver sa vie et surtout retrouver sa petite fille, j’étais prêt à donner ma vie pour cette femme. Je voulais éviter de rentrer dans le cercle vicieux du « pourquoi », et ne pas me demander ce que j’aurais pu faire pour empêcher la jeune policière de ne pas faire cette mission, faire en sorte qu’elle change d’avis, que pour une fois son caractère et son travail n’est pas le dessus sur ses décisions, mais malheureusement c’était impossible, désormais il fallait penser à ce qui allait suivre, comme cette nuit, les prochains jours, et surtout faire attention le plus possible à son moral.

Ecoutant la réponse que me donnait Natalia, je venais hocher la tête de haut en bas, déposant ma main sur la poignée de venait soupirer avant d’entrer, de la savoir aussi mal, me rendais fou, je ne savais pas quoi faire pour l’aider et je me sentais plus inutile qu’autre chose, j’avais par moment cette sensation de plus l’enfoncer qu’autre chose. La première chose que je voyais dans la salle de bain c’était les bries de verres qu’il y avait au sol, mon regard se posait sur le miroir, enfin l’emplacement où il y en avait un avant, à l’explication de Natalia je détournais mon regard vers elle, enfin sur son dos. « Ne t’inquiètes pas pour ça, je… Je m’en occuperais. » Je venais déposer ma main sur mon bras en le frottant de haut en bas en voyant la jeune policière ce relever de son bain attrapant une serviette pour s’entourer à l’intérieur, en la voyant s’assoir sur le rebord de la baignoire avec un grognement, en regardant au sol, je remarquais qu’un des bouts de verre avait rencontré le dessous d’un de ses pieds. Je ne savais pas comment je devais réagir dans ce genre de situation, est-ce que je devais rester comme j’en avais l’habitude ? Est-ce que je devais être distant mais présent pour elle ? Toutes ses questions qui me passaient en tête m’empêchais de bouger, je restais devant la porte que j’avais ouvert un peu avant, lorsque mon regard croisait le sien je revenais à la réalité, depuis que je l’avais sortis de ce bâtiment c’était la première fois que je ressentais du calme dans ses yeux, je venais ouvrir un des placards en prenant du désinfectant et des pansements. En m’accroupissant au sol une fois revenu à son niveau, j’avais avancé ma main pour venir attraper son pied, mais à mi-chemin je m’étais ravisé, j’étais complètement perdu dans mes propres gestes, le spray de désinfectant en main je venais en mettre sur sa blessure. « C’est une période difficile Natalia, mais je suis sûr qu’avec le temps tout va rentrer dans l’ordre. »

Je n’étais pas venu répondre à Natalia, je savais très bien que le problème ne venait pas de moi, qu’il était beaucoup plus profond, mais qu’en attendant qu’il s’estompe avec le temps je devrais faire attention au moindre de mes mouvements envers elle, ma réponse à sa phrase était de venir lui soigner le pied, m’occuper de la jeune policière du mieux que je le pouvais, en prenant une compresse en main pour venir essuyer le sang qui avait coulé sur elle, j’écoutais ses paroles, surtout ses excuses d’avoir accepté de faire cette mission, tenant la compresse contre la plaie je remontais mon regard vers celle-ci. « Tu as fait ton boulot, à ta place j’aurais fait exactement la même chose… Pour dire la vérité, j’essaie de me dire que si j’avais insisté un peu plus pour ne pas que tu fasses cette mission, tu serais resté Natalia… Mais si je l’avais fait, tu m’en aurais voulu de t’empêcher de faire ton travail. » J’étais venu à la moitié de mes paroles, reprendre ce que je faisais en même temps que je lui répondais, en terminant ma dernière phrase, je venais lui poser un pansement, avant de jeter dans la poubelle la compresse et les papiers qui restait. Je venais me relever, déposant mon regard dans celui de Natalia, à peine ce geste était fait qu’elle venait reprendre la parole, à sa demande je venais hocher la tête positivement, avant de venir attraper le tee-shirt qui était sur un meuble, m’approchant de la jeune policière je venais l’aider à l’enfiler, essayant de lui faire le moins de mal possible avec les marques qu’elle avait sur le corps, mais aussi je faire en sorte que ma main évite au maximum tout contact avec elle. Une fois la première partie habillé, je prenais le jogging, et me baissais au sol, pour permettre à la jeune femme de passer une jambe puis l’autre avant de le remonter pour être habillé, je ne faisais pas le fier du tout, bien au contraire, de la voir souffrir autant et encore je ne voyais que la partie physique et moral qu’elle voulait bien me montrer, la connaissant il y avait encore certaines choses que j’ignorais de toute cette histoire. En arrivant dans le salon après l’avoir aidé à marcher, Natalia venait s’allonger sur le divan, je venais m’accroupir à côté d’elle, déposant mon regard dans le sien en écoutant ce que la jeune policière était en train de me dire, j’étais venu attraper sa main dans la mienne, avec beaucoup d’hésitation le temps du mouvement. « Je t’aime, et à chaque fois que tu auras besoin de moi... Je répondrais toujours présent. » En la voyant fermer les yeux je relâchais sa main, passant la mienne sur mon visage, j’esperais sincèrement qu’on allait apprendre la décès du patron du club, si tel était le cas cela voudrait dire que Natalia n’avait pas fait toute cette mission pour rien, et surtout que malgré l’état dans lequel elle se trouvait tous ses efforts avaient servis à quelques choses. Après plusieurs minutes à la regarder, je venais me relever et m’assoir au bout du canapé, ma tête tourné dans sa direction, je ne savais pas combien de temps j’étais resté ainsi à la regarder, ce qui était sur c’était que toutes les émotions avaient apporté la fatigue et que j’avais fini par m’endormir.

Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais en train de dormir, mais je venais ouvrir les yeux réveillé par Natalia qui m’appelait en criant dans l’appartement, je tournais ma tête en sa direction rapidement, je le retrouvais assise sur le canapé. « Je suis là. » En voyant sa réaction je ne savais pas comment réagir, je n’avais jamais fait face à une personne en manque de drogue, la plus part du temps les ambulancières prenaient en charge ce genre de cas pas nous, mon regard ne la quittait pas une seule seconde, en la voyant assise sur le canapé toute recroquevillé sur elle-même ça me faisais mal au cœur, je n’avais pas pu m’empêcher de venir déposer mes doigts dans ses cheveux en venant les lui caresser doucement écoutant ses paroles. « Les effets de manquent ne t’aides pas, mais dans quelques jours ça ira mieux, ça joue beaucoup sur le moral et sur le physique. » Mon regard venait croiser celui de Natalia, ma main restait dans ses cheveux, je cherchais à la rassurer comme je le pouvait, en la voyant frissonner et se frotter les mains, la jeune policière était venu reprendre la parole, même si elle ne venait pas donner de détail et que ses propos restaient vagues dans l’ensemble, j’étais content parce qu’elle était en train de se confier à moi, et toute cette histoire elle ne le garderais pas uniquement pour elle. « Toutes cette histoire vient d’avoir lieu Natalia, c’est une blessure encore trop fraiche pour toi... » En voyant les larmes couler le long de sa joue je venais déposer mon autre main sur son visage en venant passant mon pouce doucement pour retirer ses larmes. « Lucy… La petite fille de l’accident, elle s’appelait Lucy et elle venait d’avoir onze ans. Ses parents sont venus me voir à la caserne, pour tous nous remercier du boulot que l’on a fait ce jour-là… Je ne pourrais pas décrire la tristesse qu’ils avaient, mais… Quand je leurs ai dit que s’ils voulaient des réponses sur ce qu’ils c’étaient passé, ils devaient venir voir la police, la réponse que j’ai eu en retour c’était, qu’ils refusaient d’en savoir plus, ni même de connaitre l’identité du responsable, parce qu’ils étaient persuadés qu’en sachant ça en plus de leurs tristesses ils allaient devoir gérer la haine qu’ils avaient pour cet homme, et qu’ils n’avaient aucune envie de rentrer dans ce cercle vicieux. » Je venais marquer une pause, prenant ma respiration avant de reprendre la parole. « Sur le moment je n’ai pas compris leurs réactions... Mais maintenant je me rends compte qu’ils ont raison, le plus important à leurs yeux c’était de surmonter le drame de cet accident, le reste n’avait aucune importance… Tu as pris la bonne décision en faisant cette mission Natalia, parce que je suis persuadé que ce que tu as fait en trois jours ne restera pas en vain et qu’ils vont finir par payer le mal qu’ils font, mais à l’heure actuelle, le plus important pour moi c’est toi, le reste je ne veux pas penser à autre chose que toi tant que tu n’iras pas mieux. »

J’avais eu ce besoin de parler à Natalia de cette histoire avec les parents de la petite fille, de un parce qu’elle savait très bien à quel point j’avais souffert de ne pas avoir réussi à la sauver, mais de deux, parce que si sur le moment je n’avais pas compris ce qu’ils essayaient de me dire, et que je les prenais juste pour des barges, en voyant la jeune policière dans cet état, tous les mots qu’ils avaient eu en parler du malheur qu’ils avaient, avait désormais un sens dans ma tête, je ne connaissais qu’une toute petite partie de l’histoire, je n’imaginais pas une seule seconde quel genre d’iceberg cachait ses trois jours d’enfer qu’elle avait vécu, mais en la voyant dans cet état, la seule chose importante à mes yeux c’était que Natalia s’en remette, que tout ce qu’elle était en train de vivre ne soit plus qu’un mauvais souvenir dans sa tête, ça n’avait aucune importance de savoir tout ce qu’elle avait subis, parce que si je l’apprenais, mes pensées auraient été divisé en deux et je ne pourrais pas m’occuper d’elle pleinement. En voyant la jeune policière ce pencher vers moi je passais mes bras autour d’elle, reposant une main dans ses cheveux et l’autre sur son bras, je m’en voulais de ne pas avoir réussi à la convaincre de ne pas y aller, même si je savais que le travail effectué pendant la mission n’avait pas servi à rien, mais j’étais d’un autre côté content d’être tombé sur elle par hasard dans ce club, et d’avoir pris autant de risque pour la sortir de ce beau bordel. « Concentres toi sur ce qu’il y a de plus beau dans ta vie, et à chaque fois que tu auras cette sensation de manque, essai de te rappeler le plus souvent possible de quelqu’un chose que tu as vécu qui te renvois de bon souvenir et accroches toi à tout cela. » Il était plus facile à dire qu’à faire je le savais très bien, mais ce qui était sur c’était que je ne la laisserais pas tomber, ni même seule, et si jamais l’envie de ce piquer était trop grande à tel point qu’elle était prête à vraiment le faire, je viendrais l’en empêcher, même si j’allais devoir me faire insulter de tous les mots qui lui passeraient par la tête. En l’entendant me dire que sa fille lui manquait, j’avais baissé mon regard sur le canapé, je pouvais comprendre ce qu’elle ressentait, je n’étais pas parent mais depuis un an que je la connaissais et où j’avais appris à la connaitre je savais toute l’importance qu’Amélia avait dans sa vie et dans son cœur. « Je sais… » Je marquais un instant de silence, avant de reprendre la parole. « Et c’est pour elle qu’il faut que tu te battes pour t’en sortir, au plus vite tu iras mieux et au plus vite tu pourras la voir et la serrer dans tes bras à nouveau. »

La situation dans laquelle se trouvait Natalia était très délicate et je le savais très bien, je ne savais pas combien de temps allait durer les effets de la drogue sur elle, ni même si tout ce qu’elle avait vécu pendant trois jours n’allait pas venir hanter ses esprits à chaque fois que la jeune policière viendra fermer les yeux. Lorsqu’elle c’était relevé du canapé pour aller dans la cuisine, je n’avais pas bougé d’un poil, venant frotter ma joue avec ma main, le regard dans le vide, je repensais à ce qu’elle était venu me dire, je comprenais que l’idée de ne pas voir sa fille pendant le temps de sa guérison était une bonne idée, mais de savoir que James ne pourrait pas non plus lui rendre visite et lui parler me faisait bizarre et pourtant plaisir à la fois. La confiance que Natalia m’accordait était énorme, au vu de l’épreuve qu’elle était en train de traverser et ce qui était sur c’était que je ne la laisserais pas tomber, pas maintenant, comme je lui avais déjà dit quelques temps avant, ensemble on est plus fort et on s’en sortira toujours quoi qu’il se passe. En entendant un bris de verre, je sortais de mes pensées, me tournant pour me rendre compte que la jeune policière est vers le comptoir les mains relevées vers elle en train de trembler et en regardant le sol plusieurs bouts de verre s’y trouvaient. Je venais me relever du canapé pour la rejoindre attrapant une pelle et une balayette au passage avant de m’accroupir à côté d’elle en reprenant la parole. « Natalia, je sais que ce n’est pas facile ce que je te demande de faire, mais au plus tu vas résister à l’envie de te droguer, et au plus dans les prochains jours ses effets de tremblement vont disparaitre. » Je venais m’occuper des bouts de verres qui se trouvait au sol, le rassemblant avec la balayette pour ensuite venir les mettre dans la pelle, je me relevais pour verser le contenu dans la poubelle avant de ranger l’objet à sa place. Mon regard ce déposait une nouvelle fois sur Natalia, il était hors de question que je la laisse tomber maintenant qu’elle avait le plus besoin de moi, et surtout je ne voyais pas comment à mes yeux il était possible que je la laisse seule dans une chambre sans que je ne sois avec elle, j’avais beaucoup trop peur que la tentation soit trop grande pour elle et que la jeune policière ne craque en allant acheter de la drogue. « Restes ici quelques jours … Enfin, si tu en as envie. »

Je ne pouvais pas forcer Natalia à accepter de venir quelques jours dans l’appartement de Shaylee, afin de me permettre de garder un œil sur elle et être sûr que la drogue ne sera qu’une tentation suivis d’une vieille histoire, je comprenais le point de vue de la jeune policière, depuis qu’on était arrivé ici, le miroir avait subis un excès de souffrance trop intense et le verre était victime des tremblement incessant du son corps en manque de cette merde. J’étais totalement perdu, non pas sur ce que je ressentais pour Natalia, mais sur comment je devais réagir avec elle en ce moment, la situation par laquelle elle était en train de passer n’était pas facile, je n’avais jamais été dans cette position, même en tant que pompier jamais je n’avais dû aider une personne ayant une forme de dépendance à la drogue, et je ne pouvais pas oublier, que je devais en plus de cela faire attention à chaque gestes que j’avais envers la jeune policière, si beaucoup de zone d’ombre était présente pour moi sur ce qu’il c’était passé dans ce club, il était clair que Natalia en avait gardé beaucoup de mauvais souvenirs. Lorsque la jeune policière m’annonçait vouloir se reposer à nouveau puisqu’elle ne se sentait pas très bien je venais hocher la tête, mon regard ne la quittait pas une seule seconde, j’avais bien trop peur, que les effets de manque, et avec les tremblements elle perde l’équilibre et ne tombe par terre, en la voyant s’assoir sur le canapé avant de prendre le téléphone, je me dirigeais vers un placard pour venir l’ouvrir et attraper un verre, ma tête ce tournait à nouveau vers elle lorsqu’elle m’annonçait accepter l’offre que je lui faisais uniquement si Shaylee était d’accords. « Ne t’inquiètes pas, je m’occupe de demander à Shaylee si elle est d’accords pour que tu restes ici quelques jours. » Je me doutais bien que la personne de son boulot que la jeune policière allait joindre pour donner des nouvelles, ne serait personne d’autre que son mari, je venais remplir le verre d’eau, la laissant en pleine conversation avec James, j’étais venu la rejoindre vers le canapé déposant l’objet sur la table pour lui permettre de boire si elle en avait envie avant de m’assoir au bout du sofa, lorsque la conversation téléphonique prenait fin, je tournais mon regard vers Natalia, écoutant ce qu’elle avait à me dire, et je n’avais pas pu m’empêcher d’afficher un sourire sur mon visage à l’annonce que j’étais en train d’entendre. « Tu vois que tout ce que tu as fait aura servis. Grâce à toi ce type ne fera plus aucun mal à personne ! »