Cela faisait trois jours que Natalia était venu me voir à l’appartement pour m’annoncer que pour démanteler le gang de Crowler elle devait les intégrer sous couverture avec James comme complice, pendant les deux derniers jours j’avais accepté de faire deux gardes consécutives pour me permettre de me changer les idées et de penser le moins possible, à chaque fois que j’avais deux minutes pour moi, mes pensées revenaient sans cesse ce tourner vers la jeune policière et je me mettais à tourner en rond avant de perdre patience et de regarder mon téléphone toutes les trois secondes peut-être vingt, du coup je profitais de me trouver à la caserne pour aller défouler mes nerfs sur les sac de frappes en m’imaginant à chaque coup que c’était James, c’était fou comme cette méthode marchait très bien. En terminant ma journée, je quittais la brigade mon sac de sport sur mon épaule, je n’avais pas le temps d’arriver à ma voiture que je remarquais un peu plus loin de moi les parents de la petite fille qui avait trouvé la mort lors de l’accident dont Crowler était le responsable, j’avais arrêté de marcher quelques longues secondes en sentant mon cœur s’accélérer, je revoyais l’image de cette petite fille dans la voiture avant de revoir les parents dans la chambre d’hôpital totalement effondré, pourquoi est-ce qu’ils venaient ici ? Si je le pouvais j’étais venu faire demi-tour mais je n’avais pas eu d’autre choix que je prendre mon courage à deux mains et m’approcher d’eux, les laisser m’informer de qui ils étaient même si je le savais déjà. Je ne savais pas encore ce qu’il m’avait pris de leur proposer de nous rendre dans le bar le plus proche pour pouvoir discuter avec eux, notre entretiens avait durée beaucoup trop longtemps à mes yeux et les entendre me parler même s’ils remerciaient l’ensemble de la caserne pour le travail que l’on avait fait et les efforts fournis pour sauver cette enfant, je ne pouvais pas m’empêcher de continué de m’en vouloir en voyant la peine qui était présente dans leurs yeux, leurs gestes et leurs façon de parler. J’avais besoin de me changer les idées, je prenais mon téléphone et en écrivant un message à Natalia je me rappelais que même si je l’envoyais elle ne pourrait pas le lire, je venais marcher dans les rues de la ville de Los-Angeles, les mains dans les poches de mon jean, je cherchais à m’épuiser et déconnecter mon cerveau mais c’était juste mission impossible, en arrivant dans la célèbre rue Hollywood, je passais devant un club de strip-tease, je n’avais pas vraiment envie de rentrer dedans pour observer les filles, mais plus parce qu’il était sûr que je trouverais à l’intérieur un comptoir et de l’alcool, il ne me fallut pas longtemps pour rentrer dans le bâtiment et me retrouver assis au comptoir. « Bonsoir, un scotch s’il vous plait. » C’était la première fois que je m’étais les pieds ici, c’était assez étrange comme endroit, mais j’allais pouvoir boire mon verre et c’était ce qui comptait à mes yeux pour le moment, d’ailleurs le serveur revenait me déposant ma boisson face à moi, je venais boire une première gorgée qui me faisait beaucoup de bien.

Pourquoi est-ce qu’il avait fallu que ce couple prenne la décision de venir à la caserne ? Et pourquoi j’avais accepté de les suivre et de parler avec eux au sujet de l’accident et du décès de leur petite fille ? Je prenais mon verre en main venant boire une nouvelle gorgée du whisky qui m’avait été servis, en entendant le nom qui raisonnait dans le strip-tease par l’homme qui était derrière le micro je cru m’étouffer, avant de me dire que c’était moi une nouvelle fois qui me faisait des idées, il fallait vraiment que j’arrive à ne pas penser à Natalia, j’en arrivais à entendre son prénom de partout comme son nom sous couverture. Par moment je tournais mon regard en direction de la salle, d’où j’étais la scène était un peu loin pour moi, et je ne voyais pas clairement le visage des filles qui dansaient devant tous ses hommes qui ne devaient avoir aucune vie pour se rendre dans ce genre d’endroit, bon en même temps je ne pouvais pas trop critiquer leurs comportements ce soir puisque j’étais moi aussi dans l’établissement. En regardant le verre que j’avais dans les mains je repensais à ce que les parents était venu me dire, la petite fille que j’avais sortie de la voiture s’appelait Lucy et elle venait d’avoir tout juste onze, son anniversaire avait été fêté une semaine avant que Crowler n’arrive sur leur chemin et change le court de la vie de cette famille. En plongeant mon regard dans le verre que je faisais tourner doucement je revoyais les photos que j’avais eu dans les mains, sur ce que j’avais pu en conclure c’était que cette enfant croquait la vie à pleine dent sur chaque cliché que j’avais vu il n’y en avait pas un où elle n’avait pas un sourire bien présent sur son visage. Je sortais de mes pensées en apportant le verre à mes lèvres pour venir le terminer cul-sec, j’avais passé les trois derniers jours à tout faire pour ne pas penser à Natalia et maintenant que je n’y pensais plus c’était pour me replonger dans l’accident qui avait coûté la vie à une petite fille. Avant d’appeler le serveur, mon regard venait bloquer sur une jeune femme qui s’approchait au bar, je fermais les yeux avant de les ouvrir pensant que j’étais en train d’halluciner mais j’avais vraiment l’impression de voir la femme dont j’étais amoureux. « Excusez-moi je pourrais avoir la même chose... Et pour la jeune femme assise au comptoir son prochain verre est pour moi. » Je devais complètement fou, si je devais résumer ma soirée, j’étais dans un club de strip-tease en train d’offrir un verre à une des danseuses que j’étais en train de prendre pour Natalia, soit c’était vraiment la réalité et il n’y avait que très peu de chance que je me retrouve dans le même établissement qu’elle, soit il fallait vraiment que j’arrête l’alcool.

Je n’arrivais pas à détacher mon regard de cette jeune femme, et puis après tout vu l’endroit où je me trouvais je ne risquais pas de passer pour un fou ni même un pervers, surtout quand je voyais les hommes qu’il y avait dans ce strip-tease. Le serveur était venu m’apporter mon verre, le remerciant d’un signe de la tête, je prenais mon verre en main pour boire une nouvelle gorgée, lorsqu’un homme était venu s’approcher de celle que je pensais être la femme dont j’étais amoureux, je regardais l’alcool que j’allais boire rapidement, je passais ma main sur la joue pour venir frotter ma barbe avec mes doigts, en entendant le nom que cet homme était venu donner, je n’avais plus aucun doute, la jeune policière était dans le même établissement que moi et j’étais venu lui offrir un verre. Ce que j’entendais pour être honnête m’écœurait en temps normal ça ne m’aurait pas vraiment choquer, bien que jamais je n’aurais pensé entrer dans ce genre d’endroit, mais je savais très bien que chacune des filles qui étaient ici pour satisfaire le plaisir des clients présent ici, n’étaient pas là parce qu’elles avaient envie d’être des strip-teaseuses mais parce qu’on les forçait à monter sur scène et se déshabiller en musique. Natalia ce relevait de son tabouret pour venir me rejoindre, j’apportais mon verre à ma bouche pour boire une grande gorgée, n sentant sa main ce déposer sur dans mon dos je me sentais soulagé de savoir qu’elle était en vie, même si je ne pourrais pas venir la serrer dans mes bras et encore l’éloigner de cet endroit, en écoutant les paroles que la jeune policière était venu me dire à l’oreille, j’affichais un sourire sur mon visage, il n’y avait aucune raison d’après ce que j’étais en train d’entendre mais l’alcool jouait beaucoup et je devais rentrer dans ce jeu tout aussi tordu que la situation. En voyant Natalia ce pencher vers le bar j’avais la sensation de rêver, enfaite c’était exactement cela, j’étais dans un mauvais rêve et mes yeux allaient s’ouvrir pour me rendre compte que j’étais allongé sur le canapé de Shaylee et que tout ce qu’il c’était passé depuis trois jours n’était que le fruit de mon imagination. Je venais attraper le verre que la jeune policière était venu me passer, je le levais légèrement mon regard tourné vers elle.  « Comment refuser quoi que ce soit à une fille aussi jolie ? » Un sourire aux lèvres buvais le shooter cul-sec retournant le verre sur le comptoir, le comportement de Natalia était totalement étrange, mais avec l’alcool que j’avais bu et l’éclairage de la salle, j’étais pour le moment persuadé que c’était un rôle qu’elle était en train de jouer, si elle n’avait pas réussi à entrer dans la police, la jeune policière aurait très bien pu percer dans le monde du cinéma. Je venais déposer ma main sur sa cuisse, même moi en effectuant ce mouvement je me demandais ce qu’il me prenait d’agir ainsi, je devenais vraiment fou, il n’y avait pas d’autre solution possible à cela, j’approchais mon visage de l’oreille de Natalia pour reprendre la parole de la même façon qu’elle ne l’avait fait avec moi quand elle m’avait demandé pourquoi j’étais ici. « Je suis là pour boire un verre… Je ne savais pas que tu étais là, mais en ta compagnie c’est encore mieux. »

Cette histoire était peut-être en train de me dépasser, j’aurais surement dû finir mon verre, le régler et quitter l’établissement en la voyant au comptoir, je sais très bien qu’elle est de mission et la moindre erreur pouvait lui couter la vie, tout comme à moi d’ailleurs. Mais les trois derniers jours avaient été beaucoup trop intense et difficile à supporter, je m’étais noyé dans le travail pour ne pas avoir le temps de réfléchir, me permettre de ne pas passer chaque minutes qui passaient les yeux rivés sur mon téléphone en attendant que Natalia allait m’appeler pour me dire qu’elle allait bien et que toute cette histoire était terminé, et la venue des parents de la petite Lucy, je crois bien que cette conversation avait été celle qui était venu m’achever dans ma lutte pour ne pas sombrer, je ne pouvais pas dire que je faisais à proprement parlé une dépression, je me retrouvais juste dans une passe de ma vie complètement difficile à gérer, beaucoup trop de chose m’arrivait et je n’arrivais même pas à résoudre un problème qu’un autre me tombait dessus. Je devais m’avouer les choses, je n’étais plus capable de chercher à procéder par étape dans ma tête et de commencer par ce qui était le plus important à mes yeux mais aussi à mon cœur, chacun d’eux avait à leur manière une grande importance pour moi. Depuis que la jeune policière avait mis les pieds sur la scène mon regard ne la quittait pas, je ne savais pas trop si c’était ce look qu’elle avait pour la mission, si elle était une très bonne actrice ou si tout simplement Natalia n’avait pas un soucis, que ce soit dans ses paroles, sa façon d’agir, de parler, de marcher c’était comme si on avait mis une autre femme à sa place qui lui ressemblait trait pour trait. « Rebekah à l’air de beaucoup te plaire. » Je sortais de mes pensées pour tourner mon regard vers le barman qui venait de me parler, un sourire aux lèvres j’étais venu acquiescer ses paroles. « Comment est-ce que l’on peut rester insensible devant ça ? » Si je le pouvais, je me frapperais tout seul, mais bon, je ne devais prendre aucun risque, et jouer le jeu moi aussi et pour cela je me devais d’avoir la même attitude que les autres hommes qui étaient présent dans ce strip club. Prenant mon vers de scotch en main j’en buvais une gorgée, je devais être en train de rêver, et dans pas longtemps j’allais ouvrir les yeux et me rendre compte que toute cette histoire n’est que le fruit de mon imagination, qu’est-ce que j’aimerais que ce soit cela. Natalia était en train de revenir vers moi après sa danse, elle avait l’air complètement à l’ouest, qu’est-ce qui lui arrivait ? Aucune idée, mais j’espérais en avoir la réponse avant la fin de sa mission, sinon le temps allait me sembler encore plus long qu’avant cette soirée, à ses paroles j’avais affichais un sourire ravis aussi macho que je le pouvais. « Yeah, pour toi je suis prêt à payer autant qu’il ne faut. » D’un côté ce que je venais de lui dire avait un double sens à mes yeux, je ne savais pas si Natalia allait le comprendre, mais je ne lui avais jamais caché que pour son bonheur je mettrais ma vie en jeu sans aucune hésitation. Je venais boire mon verre cul-sec avant de me relever du tabouret où je me trouvais, pour suivre la jeune policière jusqu’à un boot, en chemin et aussi bien aidé par l’alcool que j’avais bu qui commençait vraiment à faire son effet j’étais venu déposer ma main sur les fesses de la femme dont j’étais amoureux, une fois à l’intérieur et enfin seul, si je pouvais le dire ainsi, je m’asseyais dans le fauteuil avant de reprendre la parole. « Tu es sur que tout vas bien ? »

Le jeu auquel on était en train de jouer était très dangereux, le moindre faux pas et on risquait de perdre la vie tous les deux, mais je m’inquiétais tellement pour Natalia, que pour passer un peu de temps avec elle j’étais prêt à essayer de mettre ma vie de côté et montrer mes talents d’acteurs. J’étais à peine venu m’assoir que la jeune policière venait ce mettre à califourchon sur moi, en sentant ses lèvres ce déposer dans mon cou, je venais fermer les yeux, elle n’avait pas répondu à ma question, mais le fait de me retrouver seul dans la pièce que Natalia me perturbait un petit peu, en entendant ces paroles je venais déposer mes mains dans son dos. Le fait de savoir que des caméras étaient présente dans cette pièce, que l’alcool que j’avais bu juste avant faisait son effet et que j’avais la sensation qu’il y arrivait quelque chose de pas normal à la jeune policière, j’avais un peu de mal à me décoincer, en sentant ses hanches commencer à faire quelques vas et vient, je venais ouvrir la bouche pour reprendre la parole, même si on devait jouer le jeu à fond ce n’était pas une bonne idée d’en arriver jusque-là, mais aucun son n’avait eu le temps de sortir de ma bouche puisque Natalia était venu déposer ses lèvres sur les miennes pour un baisé fougueux, même un peu trop à mon gout, la femme qui était présente dans cette pièce avec moi ressemblait beaucoup à la femme que j’aimais, mais dans ses paroles et ses gestes c’était une toute autre personne, une de mes mains remontait son dos pour venir se poser sur sa joue, passant mes doigts dans ses cheveux. « Tu m’as manqué aussi, tu ne peux pas savoir comme j’ai eu peur pour toi. » Il y avait une part de moi qui avait envie de croire que c’était elle qui me parlait, c’était plus facile pour moi de voir les choses comme celle-ci, je m’étais beaucoup inquiété pour Natalia et j’avais vraiment peur qu’il lui soit arrivé quelque chose, ce que pouvait me laisser croire son comportement. La jeune policière était venu ce reculer avant d’inverser les rôles, ses mains dans mon dos, et son corps commençait à trembler, mon regard devait bien retransmettre mon inquiétude, je ne comprenais pas ce qui était en train de lui arriver. Je ne comprenais pas trop le sens de sa phrase, l’autre jour quand elle était passé me voir Natalia m’avait affirmé que James ferait aussi parti de la mission, alors pourquoi elle me demandait de prévenir l’unité que ça prendrait plus de temps que prévu ? Et où était son mari à l’heure qu’il était ? Je venais déposer ma main dans son cou, plus précisément deux de mes doigts pour essayer de sentir son pouls, j’étais venu l’embrasser sur la joue pour éviter de montrer ce geste à la caméra. Je ne comprenais pas ce qui était en train d’arriver, pourquoi est-ce qu’elle était en train de réagir comme cela ? En la voyant rouvrir les yeux et s’arrêter de trembler je venais souffler un bon coup, enfin assez rapidement ses paroles venait me couper le souffle une nouvelle fois, la jeune policière ne se souvenait pas de tout ce qu’il c’était passé avant ? « Restes calme et surtout joues le jeu, cette pièce et remplis de caméra… » Je faisais glisser ma main du cou de Natalia jusqu’à ses hanches en essayant de passer par chaque partie de son corps, je me sentais ignoble d’agir ainsi avec elle alors qu’il y a encore quelques secondes son état était des plus étrange, j’étais venu baisser mon regard au moment où mes doigts passaient sur son bras, les traces de piqure étaient pas là pour me rassurer, me regard sur la jeune policière je reprenais la parole. « Tu en as pris beaucoup ? »

Si je le pouvais, la maintenant tout de suite, je sortirais de cette salle pour venir défouler mes nerfs contre le barman et toutes les personnes qui étaient responsables du fait que Natalia avait dû se droguer, je me sentais dans cette impasse où je savais que je devais la laisser faire son travail sans l’interrompre et que beaucoup de risque était présent en cas de faux pas ou la prendre avec moi et nous diriger vers l’hôpital, les réactions qu’elle avait à ces piqures ne me plaisais pas. Le fait de savoir que James était en contact avec la jeune policière et qu’il cherchait à la convaincre de tout arrêter me rassurais un petit peu, mais pas suffisamment, comment est-ce que je pourrais retrouver une vie normal en la sachant dans cet endroit avec cette merde dans le sang ? « Je peux repasser avec de la naloxone si tu veux, ça pourrais t’aider à contrer les effets de la drogue ? » C’était la seule solution plausible que je trouvais, pour le produit il me suffirait d’en prendre quelques-unes dans l’ambulance de Shaylee et sa coéquipière et faire en sorte que le manque ne soit pas aperçu, et que personne pas même ma meilleure amie soit au courant. Je ne pouvais pas la laisser dans cet état, si son corps ne réagissait pas bien à l’héroïne je pouvais craindre l’overdose, surtout que je ne savais pas combien de piqure elle avait dans la journée. En sentant les lèvres de Natalia sur les miennes j’étais venu fermer les yeux, celui-ci n’avait rien à voir avec celui de tout à l’heure, je me relevais suivis de la jeune policière. « Natalia fait vraiment attention, j’ai peur pour toi… Est-ce que ça vaut le coup de prendre le risque d’une surdose pour cette affaire ? » En venant lui répondre j’étais venu suivre son regard et me rassoir sur la chaise, j’espérais pouvoir trouver les mots convainquant pour lui faire entendre raison et ne plus continuer cette mission totalement suicidaire, mais cette partie était loin d’être gagné connaissant le caractère de la jeune policière. A sa remarque, j’étais venu lui répondre dans un simple regard lui donnant mon approbation pour retirer mon haut, je ne me voyais pas partir tout de suite, en sentant ses lèvres ce déposer sur mon torse je venais fermer mes yeux, déposant ma main sur la cuisse de Natalia, en ouvrant les yeux à nouveau je plongeais mon regard dans le sien, il y avait tellement de chose qui pouvait traduire sa façon de me regarder, mais ce que je savais c’était que son assurance habituel dans le travail n’était pas là. « Si tu veux tout arrêter tu n’as qu’un mot à me dire et je me chargerais de trouver une solution pour te sortir de là. »

Il était difficile pour moi de sortir de cette salle en la voyant dans cet état, je bouillonnais à l’intérieur en me demandant jusqu’où cette histoire allait se terminer, et j’avais bien trop peur de tous les scénarios de fin possible qui était inimaginable à mes yeux, lorsqu’elle était venu me dire « je t’aime » par un mouvement des lèvres, je venais afficher un sourire sur mon visage, son comportement était déjà plus rationnel par rapport à tout à l’heure, j’espérais que cela allait continuer. Le temps du trajet pour rejoindre le comptoir j’étais venu attraper l’argent qu’il me restait dans la poche, je ne savais pas exactement combien il y avait, je venais les donner à Natalia continuant de jouer le jeu, une fois à hauteur du barman il fallait bien que je règle mes consommations, sortant ma carte je la lui passais pour faire le paiement. Je n’avais pas pu m’empêcher de me concentrer sur la conversation qui avait lieu juste à côté de moi, entre la jeune policière et visiblement son patron, qui souhaitait passer la nuit avec elle, il m’avait fallu beaucoup de retenu pour ne pas exploser et m’en prendre à cet homme, je me devais de la jouer plus subtil, un sourire aux lèvres je reprenais la parole à cet homme. « Vous avez de la chance d’avoir une fille comme elle, profitez en bien ce soir. » Je me sentais horrible de venir prononcer ces mots-là, je ne décrochais pas mon sourire, je n’avais aucune idée de savoir si mes paroles étaient sortis comme je le pensais, j’espérais avoir suffisamment joué la réaction d’un de ses hommes obsédés assez tordu pour venir payer les services d’une strip-teaseuse complètement drogué. Je reprenais ma carte en saluant le barman et le patron avant de me diriger vers la porte de sortie, j’avais fait un peu exprès de ne pas parler à Natalia, il devait y avoir très peu de client qui continuait de parler aux filles après avoir eu une danse ou plus.

J’avais traversé les quartiers qui me séparait de la caserne, le fait de courir au travers de la ville en pleine hiver me permettait de retrouver un état plus proche de la sobriété que de l’ivresse, en arrivant sur les lieux, je remarquais que l’équipe de garde était présente, je venais rentrer dans la brigade le plus discrètement possible, dans le hangar où se trouvait les camions c’était le calme complet, la plus part des gars devaient être en train de dormir vu l’heure, en arrivant vers l’ambulance j’ouvrais la porte arrière pour monter à l’intérieur et refermer derrière moi. Je devais faire rapidement, avec mes mains j’ouvrais tous les placards qu’il y avait dedans, au bout d’un moment je trouvais la naxolone, je venais prendre deux tubes suivit de deux aiguilles que je glissais dans la poche de ma veste. Le calme complet régnait dans la caserne, c’était plutôt pratique pour moi, en arrivant dans le local des accessoires, je venais récupérer un de mes ensembles, avec mon casque et le masque à oxygène, un hooligan dans la dernière main qui était disponible. En quittant la brigade mon cœur battait la chamade, je n’étais pas vraiment fier de ce que j’avais en tête mais il était hors de question que je laisse Natalia une nuit de plus dans cet endroit, je déposais la totalité de ce que j’avais récupéré dans le coffre de ma voiture que j’avais laissé en allant boire un café avec les parents de la petite fille quand j’avais fini ma garde. Au volant de mon véhicule j’arrivais à l’arrière du bâtiment et venais me garer, pendant plusieurs minutes j’étais resté dedans en regardant tout ce qu’il y avait le long du bâtiment, je me décidais de sortir le hooligan en main pour me rendre vers le compteur général de l’établissement que je forçais avec l’objet que j’avais en main, mon regard ce déposait dessus, ce n’était pas vraiment mon rôle de m’occuper de cette partie habituellement, je n’avais aucune idée de quel partie débrancher, j’espérais sincèrement que le patron n’avait pas pris l’idée de partir plus tôt que prévu avec Natalia. Avec le hooligan et les deux petites broches du bout je venais arracher la totalité des fils, avec ce traitement la coupure général du bâtiment avait dû avoir lieu, je venais déposer mes doigts sur deux fils opposés sur la partie isolant pour venir les faire rentrer en contact suffisamment longtemps pour permettre au circuit de surchauffer ainsi qu’à tous câbles reliés à une prise à l’intérieur pour y déclencher un début d’incendie en espérant qu’il prenne à plusieurs endroit de l’établissement.

J’étais venu me rendre à ma voiture pour récupérer dans mon coffre le masque à oxygène que je mettais sur mon visage avant de revenir à l’angle du bâtiment, le hooligan bien en main en voyant une silhouette arriver j’envoyais un coup dans le bas du ventre avant de donner un coup de coude dans le dos pour le coucher au sol et le sonner pour un petit moment, je détournais mon regard pour voir si un autre homme arrivait, mais visiblement un seul devait suffire pour réparer une panne électrique, je venais fouiller ses poches où j’eu la chance d’y trouver un zippo que je gardais avec moi, je revenais vers le compteur juste à côté s’y trouvait une porte qui n’avait pas dû être ouverte depuis plusieurs années, je venais forcer l’ouverture avec le hooligan qui me servait beaucoup ce soir, une fois à l’intérieur le noir y était complet, j’essayais de marcher en rencontrant le moins de personne possible sur mon chemin. Le comptoir était là à côté de moi, je me permettais de passer derrière, visiblement l’homme que j’avais assommé à l’extérieur était celui qui m’avait servi à boire un peu plus tôt vu l’absence de serveur, j’apportais plusieurs coups dans les bouteilles d’alcool avant d’allumer le zippo et de le jeter au sol en reculant pour permettre à l’incendie de réellement ce déclencher, une des réactions premières de tout être humain par instinct de survie ce dirigeait vers l’extérieur. L’heure était plutôt tardive et les clients étaient moins présent que tout à l’heure, la plus part des personnes que je voyais passer était les filles qui bossaient ici et les hommes de main du propriétaire, malgré le peu de visibilité que j’avais, il ne me semblait pas avoir vu Natalia, et en jetant un œil à l’extérieur, mes pensées ce confirmaient. J’espérais qu’elle n’avait pas fait une overdose, je marchais dans l’établissement pour me rendre à une première porte que je venais enfoncer, mais rien à l’intérieur, plus je visitais de nouvelles pièces totalement vide, plus mon angoisse augmentait, je ne savais pas où se trouvait la jeune policière et je ne pouvais pas me permettre de l’appeler, alors que l’incendie devait bien progresser dans la salle principale. J’entrais dans un nouveau bureau, il y avait quelqu’un ici, les bruits que j’entendais ne laissais pas planer de doute sur ce qui était en train de se passer, je m’avançais à l’aveugle guidé par les sons que j’entendais, en arrivant je remarquais un canapé et deux personnes allongés dessus, à première vue la fille qui était en dessous ne bougeait presque pas, je venais apporter un coup de hooligan à l’homme pour le sonner et le pousser au sol, je posais mon objet au sol pour m’approcher de cette femme qui était allongé, mon cœur battait de plus en plus vite, je n’avais pas vu Natalia jusqu’à présent et j’avais peur que ce soit-elle, ma crainte venait ce confirmer lorsque j’étais venu la relever et que j’avais un aperçu de son visage, aussitôt je me retournais pour attraper le patron de la boite de strip-tease l’attrapant par le col avant de venir le frapper en plein visage, la colère que j’avais envers lui était tel que j’envoyais les coups comme je l’envoyais contre les meubles profitant de l’avoir sonné juste avant pour ne pas avoir de retour de sa pars. Après l’avoir poussé contre son bureau, je revenais vers le canapé retirant mon masque que je mettais sur le visage de la jeune policière avant d’attraper le hooligan et de la prendre dans mes bras. « C’est moi, tu vas sortir d’ici… La seule chose que je te demande c’est de garder les yeux ouvert. » La fumée c’était beaucoup propagé dans le club, en revenant dans la pièce principale je remarquais que le feu avait beaucoup progressé également, on ne devait pas perdre de temps à sortir, je traversais en diagonal la salle pour venir rejoindre la porte extérieur. Une fois dehors je reprenais de grandes inspirations accompagnés de beaucoup de toux, me dirigeant à ma voiture je m’accroupissais au sol pour me libérer une main ouvrant la porte arrière et venir allonger Natalia à l’intérieur, je montais dans le véhicule plongeant mes mains dans mes poches pour attraper un contenu de la naxolone et une aiguilles, le produit dans la seringue, je prenais le bras de la femme dont j’étais amoureux pour le tendre dans ma direction et injecter la substance dans ses veines. J’avais déjà eu une discussion avec Shaylee qui m’avait expliqué que par moment l’effet pouvait agir en quelques secondes comme durer deux ou trois minutes avant d’y voir des résultats, je retirais l’aiguille avant de poser ma main sur la joue de la jeune femme. « Hey Natalia c’est moi, ça va aller, le produit va faire effet… »

Si Natalia n’était pas dans cette état, de moi-même je serais revenu sur mes pas pour venir terminer mon travail en m’occupant du patron de la boite, avec la fumé je l’avais vu être brusque dans ses mouvements, mais quand je voyais la jeune policière allongé sur mes sièges arrière, les traces de coups et de blessures qui étaient présente ne me laissais aucun doute sur sa violence. Mais ce qui comptait le plus à mes yeux en ce moment précis c’était que la femme dont j’étais amoureux s’en sorte sans le moindre problème, et ce n’était pour le moment pas le cas, retirant l’aiguilles que je lui avais planté dans le bras pour contrer les effets de la drogue, je la déposais sur le siège passager, ma main libre je lui retirais le masque que je lui avais mis sur le visage lorsque l’on était dans le bâtiment. Mon regard ne la quittait pas une seule seconde, je serrer ses doigts dans les miens, qu’est-ce que les secondes étaient longues, heureusement que le produit agissait rapidement sinon je crois que je serais devenu dingue dans la voiture, en la voyant ouvrir les yeux et commencer à parler j’affichais un léger sourire de soulagement, j’étais bien conscient que ce que je lui avait injecté dans le sang ne serait pas suffisent sur le long terme pour la calmer, mais elle pourrait au moins retrouver un esprit normal quelques heures. « Tu ne risques plus rien... » Ca me faisais mal de la voir passer sa main sur ses lèvres pour se rendre compte qu’elle saignait, comme les douleurs devaient être vive au vu des bleus qu’elle avait un peu partout sur le corps, lorsque Natalia me demandait de partir d’ici, je tournais mon regard vers le route pour mettre le contact et quitter les lieux de l’incendie. C’est trois ou quatre rues plus loin que je me rendais compte que l’état de la jeune policière n’était pas au meilleur de sa forme, je ne voyais pas si ses yeux étaient fermé ou non, mais ce qui était sur c’est qu’elle était en train de trembler, je venais me garer coupant le contact et mes phares, je me retournais vers Natalia déposant ma main sur la sienne « Natalia, regardes moi… »

J’étais venu plonger ma main dans la poche intérieur de ma veste pour donner mon téléphone à Natalia, je comprenais qu’elle avait besoin de le prévenir, je n’oubliais pas le fait qu’il était son mari, mais aussi son coéquipier, et une fois au courant de l’incendie, en arrivant sur les lieux il risquerait de rapidement paniquer en ne voyant aucune trace de sa femme, surtout qu’une fois les pompiers présents sur les lieux plus personne d’autre que la brigade appelé ne pourrait entrer dans le club de strip-tease. De l’entendre me dire que le patron était en train de la battre même si c’était une évidence en voyant ses bleus, la jeune policière m’en donnait la confirmation, l’envie de sortir de la voiture et revenir dans le bâtiment pour m’occuper une fois de plus de cet homme me démangeais énormément, mais je ne pouvais pas la laisser dans cet état toute seule, entre la drogue qui agissait toujours malgré la dose de naxolone que je lui avais injecté, l’alcool qu’elle avait bu également, les coup reçu, le moral qui forcement n’était pas au meilleur de sa forme depuis trois jours. Je retirais la veste que j’avais sur mes épaules pour venir la mettre sur Natalia, juste après qu’elle m’est annoncé avoir froid, en effectuant ce geste, la jeune policière venait perdre connaissance, sa tête retombait sur les sièges et ses yeux étaient fermés. « Hey… Oh Natalia restes avec moi. » J’étais venu parler sur un ton un peu sec, j’avais surtout très peur de la voir dans cet état-là, elle qui était habituellement si forte, têtu et qui n’aurais pas hésité à m’envoyer sur les roses pour ce que j’avais fait en déclenchant l’incendie, bien qu’il était possible que la jeune policière ne sache pas que j’en étais l’auteur. Je venais déplacer mes mains pour faire en sorte de mettre Natalia en position de sécurité sur la banquette arrière, avant de déposer mes doigts dans ses cheveux pour venir les caresser doucement, mon cœur était en train de s’emballer, je me voyais appeler Shaylee pour lui demander comment agir, mais au moment où je souhaitais prendre mon portable, ses yeux s’ouvrait à nouveau, en entendant sa voix c’était comme si mon cœur c’était arrêté de battre un court moment tellement j’étais soulagé de la savoir consciente. « Shay’ est de garde cette nuit, on va aller chez elle, tu y seras en sécurité et je resterais avec toi. » C’était peut-être méchant ce que j’avais au fond de mes pensées, mais j’espérais que cet homme, qui était l’auteur de la descente aux enfers de Natalia depuis trois jours, n’allait pas être sauvé à temps des flemmes de son club, qu’il allait payer ainsi pour le mal qu’il faisait à tout le monde et que cette histoire ainsi que ce foutu bisness cesse enfin. « Tu es la personne la plus forte et impressionnante que je connaisse Stewart, et je n’ai aucun doute sur le fait que tu vas t’en sortir. »

On avait beaucoup souffert tous les deux de ces trois jours, Natalia parce qu’elle était en train de vivre l’enfer au quotidien pour cette mission, et moi parce que je ne savais pas comment elle allait et que j’avais la peur constante d’apprendre son décès en permanence. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir pris cette décision, je n’étais pas d’accords avec cela depuis que je l’avais appris, mais c’était son boulot et je me devais de le respecter, même à contre cœur, à sa place si Natalia était venu m’empêcher de rentrer dans un bâtiment en flemme par peur que je n’en sorte pas, je crois qu’il me faudrait moins d’une toute petite seconde pour réagir et m’énerver ayant du mal à supporter que l’on me bloque dans l’exercice de mes fonctions. Ma main dans ses cheveux je venais lui les caresser, mon regard ne la quittait pas, la jeune policière pouvait douter sur ce que je venais de lui dire au vu de la situation et de cet échec lors de sa mission, mais depuis un an qu’elle était entré dans ma vie, je n’avais jamais vu une femme comme elle, c’était peut-être parce qu’à mes yeux Natalia était unique que j’en étais tombé amoureux, j’hochais la tête à sa demande de partir, mais en la voyant ce rendormir je réagissais dans la précipitation en me remettant correctement sur mon siège et démarrant la voiture. « Ca va aller Natalia, je suis avec toi tu ne crains plus rien. » Bien sûr que j’avais peur, des overdoses j’en avais déjà vu et ce n’était pas le plus agréable à voir, d’après les conversations que j’avais eu par le passé avec Shaylee, la naxolone devrait empêcher l’effet de la surdose, c’était ce qui venait me rassurer très légèrement. Je l’aurais pu, j’aurais même grillé les feux rouges et les stops, mais il valait mieux que j’évite de nous mettre en plus dans le décor. Une fois devant le bâtiment de ma meilleure amie je me garais, avant de quitter mon véhicule et d’aller attraper dans mon coffre ma veste de pompier, en ouvrant la portière arrière, j’essayais de recouvrir Natalia d’une couche supplémentaire avant de la sortir de la voiture et la porter dans mes bras, jusqu’à l’intérieur de l’appartement où je venais l’allonger sur le canapé, retirant mes deux vestes pour la couvrir d’une couverture, ma main prenait la sienne et mon regard ne la quittait pas une seule seconde. « Chérie, tu m’entends ? »

De la voir éveillé et m’annoncer que la naxolone faisait effet me rassurait, je me faisais beaucoup de soucis pour elle, mais de la voir inconsciente en train de trembler de tout son corps me rendais dingue, et à chaque fois qu’elle réagissait ainsi je me voyais prendre mon téléphone et appeler ma meilleure amie pour qu’elle débarque avec l’ambulance et ne vienne me donner un coup de main, seulement comment lui expliquer son état, le fait que j’avais déjà injecté un produit volé à la caserne, et pourquoi c’était chez elle que l’on se retrouvait ? Sa main quittait subitement la mienne pour retirer ses jarretelles et ses bas,  n’étais au courant que d’une infime partie de l’histoire, mais je me doutais que tout ce qu’il c’était passé dans ce foutu club était encore pire que tout ce que je pouvais m’imaginer. « Je vais te chercher des vêtements… » Je me relevais pour me rendre dans la pièce qui était juste à côté, en venant attraper un de mes tee-shirt de la caserne que j’avais lavé la dernière fois que j’étais venu dans cet appartement, et pour le pantalon j’attrapais un des jogging de Shaylee. En revenant dans le salon je retrouvais Natalia assise en boule dans l’angle du canapé, la tête contre ses genoux, tout ce qui était en train de se passer, n’était en rien le reflet du caractère de la jeune policière, cet ordure l’avait complètement anéantis, pourquoi est-ce que je n’étais pas venu directement le tuer moi-même, au moins je serais sûr qu’il serait hors d’état de nuire pour toujours ? Lorsque nos yeux se croisaient à nouveau, je venais m’approcher d’elle, m’asseyant sur le canapé à ses côtés avant de déposer ma main sur son bras doucement, j’avais beaucoup trop peur de la brusquer ou lui rappeler des mauvais souvenirs. « Je ne compte aller nulle part, je reste avec toi quoi qu’il se passe… Par contre il faut que tu fasses le moins de mouvement possible, ton corps à besoin de repos, je vais t’aider à te changer… Je ne te veux aucun mal tu le sais ça ? Et si jamais tu veux que j’arrête parce que tu ne te sens pas bien, je m’arrête, d’accords ? » Il avait pu se passer n’importe quoi dans ce bureau, et l’hypothèse la plus grave qui me passait en tête en plus des coups qu’elle avait reçu c’était bien sur le viol, j’espérais qu’il n’en était pas arrivé jusque-là, surtout que la jeune policière portait toujours ses sous-vêtements, mais je ne pouvais pas le négliger, si je voulais lui rappeler que je n’avais aucune envie de lui faire du mal c’était pour la rassurer, essayer de la mettre le plus possible en confiance. Je prenais le tee-shirt que j’avais pris un peu plus tôt, pour le déposer sur mes jambes, avant de m’approcher de Natalia, passant mes mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge, en venant le retirer, j’avais déposé mon regard dans le sien, si il y avait eu viol ou même tentative, je pouvais me douter qu’il serait difficile pour elle d’accepter que mes yeux la regarde nu, c’est pour cela que je me concentrais sur son visage, en essayant de la rassurer par mon regard, alors que je prenais le haut que je venais lui enfiler.

Depuis douze ans que j’étais pompier, j’avais vu beaucoup de cas différent de victime, malheureusement le cas des femmes battus ou des viols en faisaient partie également, si à chaque fois ça faisait toujours froid dans le dos, toutes les émotions par lesquels je passais actuellement étaient bien pire en sachant que la jeune femme qui était visé c’était celle dont j’étais tombé amoureux. Je n’avais aucune envie de la brusquer, ni même de lui rappeler toutes ses images que Natalia avait pu vivre pendant trois jours en voulant l’aider, je ne pouvais pas détourner mon regard du sien, je ne le voulais pas mon non plus, la mettre mal à l’aise, même si la jeune policière me connaissais après une tel épreuve il était possible que les deux situations ce mélange dans sa tête. Alors que je prenais le tee-shirt en main pour venir le lui mettre, elle était venu m’arrêter dans mon mouvement, j’hochais la tête positivement à sa demande de prendre un bain, je me relevais du canapé en mettant le tee-shirt que j’avais en main sur mon épaule gauche, en reposant mon regard sur Natalia, je la retrouvais entouré de la couverture qui était sur le canapé, la jeune policière était venu faire une tentative pour ce relever, mais celle-ci fut de courte durée en la voyant ce rassoir. « Je vais faire couler le bain, et après je viens t’aider à aller à la salle de bain, d’accords ? » Ma main sur la joue de Natalia, je venais passer mon pouce doucement sous ses yeux pour retirer les quelques larmes qu’il y avait, j’avais encore beaucoup de chose à apprendre sur elle, mais si il y avait bien une chose que je savais, c’était qu’elle ne supportait pas pleurer devant les gens, montrer la souffrance qu’elle pouvait ressentir au fond d’elle, et visiblement même devant son mari ce n’était pas le cas, vu que lorsque l’on était dans la voiture la jeune policière était venu me dire que son souhait été de ne pas être vu ainsi par James. En arrivant dans la salle de bain je venais faire couler l’eau que je réglais en passant ma main dessous pour ne pas non plus la bruler, je prenais le tee-shirt qui était sur mon épaule pour le déposer sur un meuble qui était juste à côté avant de revenir dans le salon. « Tu veux que je te laisse un peu seule le temps que tu prennes ton bain ? » Je me rendais compte que finalement pendant douze ans, j’avais appris les gestes de pompiers, rassurer les gens, leurs donner des conseils, mais quand on est en train de vivre ce genre de situation, toutes les paroles que j’avais eu pour ses personnes, aujourd’hui n’existait plus à mes yeux, la seules chose que je souhaitais c’était de venir aider autant que possible Natalia, mais je n’avais aucune idée de la façon dont je devais m’y prendre et la voir autant souffrir me déchirais le cœur parce que je savais que je ne pourrais rien faire pour lui permettre de tout oublier.