Une semaine, je confirme c’est long

Cela faisait une semaine qu’avait eu lieu l’accident de Natalia, et depuis hier le chef devenait de plus en plus insistant concernant mon rapport sur ce qu’il c’était passé à l’intérieur du bâtiment, habituellement c’était le genre de dossier qui ne restait pas bien longtemps sur le bureau, mais là ça trainait et je savais très bien que la situation n’était pas en train de jouer en ma faveur. La réponse je l’avais eu il y a moins d’une heure, je me trouvais dans le commissariat ça faisait deux ou trois minutes que j’étais entré à l’intérieur en présence d’un des agents avec qui travaillais James et Natalia, c’était d’ailleurs le mari de celle-ci que j’étais venu voir, à peine je me retrouvais à l’étage qu’il était là assis à son bureau, mon pas était sec et déterminé, j’avançais droit sur lui avant de venir le pousser de la chaise où il était assis et de l’attraper par le col de son haut.  « A quoi tu joues Stewart ? » Son regard devait être aussi noir que le mien, sauf que c’était ma colère qui était en train de parler et non la sienne, et le fait d’être flic venait l’aider pour venir se défendre, son coup je le voyais bien arriver sur moi, mais l’équipe de l’unité spécial qui se trouvait à côté de nous venait nous séparer pour la seconde fois après l’incendie à Boyle Heights. « A la différence de toi c’est que je fais mon boulot correctement, Natalia a failli perdre la vie dans ce bâtiment et tu en es le seul responsable, il faut que quelqu’un agisse contre toi avant que tu ne tues un pompier, un policier ou un civil pendant une intervention. » Si je ne me retrouvais pas actuellement avec deux personnes qui me tenaient chacune un bras et une troisième placé devant moi pour m’éloigner de James, je serais volontiers retourné vers lui pour le frapper, les coéquipiers des deux agents Stewart me faisaient reculer vers l’escalier en me demandant de quitter les lieux. « Tu as raison, fais-moi renvoyé des pompiers si tu penses que c’est ça qui va faire que ta femme ne m’accorde plus aucune confiance, tu ne me feras pas croire que tu t’acharnes sur moi depuis plusieurs mois pour une autre raison. »

Je venais de garer ma voiture dans le quartier de Venice, devant une villa près de la plage, je venais souffler avant de prendre mon téléphone et appeler Shaylee, j’avais besoin de lui parler, elle était présente à la caserne quand le chef était venu m’annoncer ma suspension provisoire, je savais qu’elle allait trouver les mots pour le calmer et m’aider à y voir plus claire, mais je venais tomber sur son répondeur. Mon appareil retrouvait son emplacement dans la poche de ma veste après avoir raccroché, on était en pleine journée donc les enfants étaient à l’école, et l’unité de police était en service pour le reste de la journée, tout comme ma garde que j’aurais dû faire en ce moment même. Avec James je pouvais parier que sa femme était déjà au courant de la situation, j’étais devant chez elle, mon regard fixé sur sa porte, je ne savais pas si je devais y aller où non. Natalia avait beaucoup de chose à résoudre dans sa vie, entre ses problèmes avec son mari, son accident et ses blessures, notre relation totalement incompréhensible, je ne voulais pas lui rajouter cette histoire en plus, mais si je lui en parlais pas en personne je prenais le risque que ça soit déformé et interprété à la façon de James. La dernière fois que je l’avais vu c’était le soir où j’étais entrer dans l’hôpital sans que personne ne me voit, j’étais resté à ses côtés toute la nuit, si elle ne le savait pas parce que j’étais parti avant son réveil, tout le temps où elle était allongé dans mes bras à ce reposer avec l’aide de la morphine, je n’avais pas pu fermer un œil de la nuit, je me sentais heureux et j’aurais voulu que ce moment ne s’arrête jamais, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux images d’elle que j’avais dans le bâtiment en feu, et resté éveillé à la regarder dormir, c’était ma façon de veiller sur elle cette nuit-là. Je sortais enfin de ma voiture, avant de venir rejoindre la porte de la villa des Stewart, je soufflais une dernière fois avant d’appuyer sur la sonnette, je n’avais pas vu Natalia depuis une semaine et tous les jours je n’avais souhaité qu’une chose, quitter la caserne ou mon loft pour venir la rejoindre, aujourd’hui je le pouvais.

Une semaine, je confirme c’est long

Je ne pouvais plus faire demi-tour, et puis j’avais aussi envie de voir Natalia, cela faisait une semaine que je n’avais pas de nouvelle d’elle et même si je savais que sa santé n’était plus en danger je ne pouvais pas m’empêché de m’inquiéter pour elle. C’était peut-être ce genre de petit geste de ma pars qui avait fini par faire craquer James à agir pour que je me retrouve suspendu jusqu’à nouvel ordre, il avait visé juste, il y a avait deux choses importante à mes yeux dans ma vie, c’était mon amitié avec Shaylee et mon boulot de pompier, bien sûr je tenais à la jeune policière mais c’était un stade encore bien différent intérieurement et sur ce plan la, James ne pouvait rien y faire. En voyant la porte s’ouvrir j’avais envie de sourire, la revoir à nouveau après le dernier souvenir que j’avais avec elle dans cette chambre d’hôpital me faisait plaisir, mais en voyant son regard et son visage fermait je comprenais que j’avais fait une connerie en venant la voir chez elle. « Salut Natalia » J’entrais dans la villa des Stewart après que Natalia soit me laisser le passage avant de fermer la porte derrière moi, ce qui était en train de se passer était totalement inattendu pour moi, j’étais loin de penser à ce qu’elle réagisse ainsi avec moi, et ça me déstabilisais un peu. Nos regards ne se quittaient pas une seule seconde, et en l’écoutant reprendre la parole sur un ton sec et quelque peu agressif, je comprenais les raisons de ce changement de comportement. Alors son mari était déjà venu lui téléphoné, j’avais pensé juste quand je me trouvais dans ma voiture, je n’avais pas eu une bonne idée de venir la voir, visiblement il avait senti venir ma visite à sa femme. Je venais souffler, elle me prenait de court, et la colère que j’avais contre James qui avait fait que j’étais allé au poste de police n’était pas retomber ce qui ne m’aidait en rien.  « Je vois qu’il n’a pas perdu de temps ! » Je tournais mon regard sur le côté le déposant sur une photo où ils étaient tous les deux, j’étais tiraillé entre l’idée de lui dire la vérité sur les raisons de ma colère au commissariat ou une nouvelle fois venir arranger les choses pour ne pas donner de mauvais rôle à son mari mais garder cela pour moi, je l’avais fait une semaine avant lorsqu’on en était venu aux mains lui et moi et que Natalia avait voulu des explications. Non c’était fini l’ami gentil qui voulait erroné des informations pour permettre à la jeune policière de faire un choix qui viendrait l’aider à sauver son mariage, j’avais des principes mais là les choses allaient beaucoup trop loin et venaient toucher mon travail, ma passion, je la regardais à nouveau avant de venir lui répondre engageant un ton tout aussi sec que le sien, depuis qu’on se connaissait jamais on ne c’était parlé ainsi, on avait des caractères fort tous les deux mais jusqu’à présent on en était jamais venu à s’engueuler, et je n’avais aucune envie que ça s’attarde, je souhaitais juste lui faire entendre la vérité. « Si je suis ici c’est à cause de ton mari ! Je devrais être en pleine garde à l’heure qu’il est… »

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La tournure de la conversation prenait des proportions auquel j’étais bien loin de m’y attendre, je savais que son mari allait rapidement la mettre au courant et raconter sa version des faits mais pas de là à ce qu’elle pense que j’agissais par jalousie. La situation je le connaissais depuis un an qu’on c’était rencontré avec Natalia, et même si je m’étais rendu compte de cette attirance et qu’à chaque fois que j’étais avec elle j’avais envie de l’embrasser, je ne comprenais pas pourquoi maintenant je devrais me montrer jaloux. « Qu… Quoi ? » J’étais incapable de répondre plus, si je m’attendais à beaucoup de question ou de reproche sur mon comportement au poste de police jamais je n’avais pensé à cette alternative-là, enfaite peut-être qu’en me faisant perdre mon travail James réussirait à faire perdre la confiance que sa femme à en moi. On était en train de se donner des réponses sec et froide l’un et l’autre, Natalia était venu me demander pourquoi je ne travaillais pas, on avançait plutôt dans la bonne direction même si nos échanges n’étaient pas ceux que je préférais entre nous. J’ouvrais la bouche pour reprendre la parole, mais la jeune policière me demandait de la suivre dans la cuisine, c’est en arrivant dans cette pièce que je venais rompre le silence qui c’était installé le temps du trajet. « C’est le chef qui m’a demandé de partir de ma garde. » En y réfléchissant bien j’aurais dû appeler Natalia pour lui expliquer la situation dès que j’étais sorti du poste de police et ne pas attendre d’arriver chez elle pour avoir cette conversation. Le ton qui était échangé entre nous me rendait dingue parce que ça ne ressemblait en rien à notre dynamique habituelle, mais en plus j’avais la plus grande horreur que l’on me parle sur le même ton, et l’attitude de James ne venait pas m’aider à me calmer. Je venais répondre par un hochement de tête quand elle me demandait si je souhaitais un café, on aurait au moins ce temps-là de conversation, enfin si j’arrivais à lui dire la vérité avant que l’un de nous deux décide soit de me mettre dehors pour Natalia, soit de partir pour moi, une fois encore je reprenais la parole pour venir m’exprimer en la voyant me servir une tasse de café, je ne reconnaissais pas notre amitié, la plus part du temps on se rendait le sourire et faisait tout pour se faire rire et s’aider mutuellement, comment on pouvait en arrive là ? « Je suis suspendu provisoirement, une enquête en interne chez les pompiers est mené à mon sujet. »

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Natalia comprenait rapidement que l’enquête d’on je faisais l’objet concerné l’incendie de l’immeuble où la prise d’otage avait eu lieu, en même temps les autres interventions avaient été beaucoup moins importante et surtout aucunes en communes avec la police, et avec son mari elle avait dû me savoir. En l’entendant me répondre intérieurement je souriais, enfin j’en avais envie, malgré la situation, notre échange qu’on avait, elle était prête à mentir pour me permettre de retrouver mon poste au sein de la caserne, mais les choses n’étaient pas si simple, mon regard ne l’avait pas lâché lorsqu’elle était venu faire le tour pour me rejoindre. « Ton point de vue n’aura pas d’impact sur l’enquête. » J’attrapais ma tasse de café en main pour venir la suivre jusqu’au salon, j’entrais ici pour la première fois et je ne regardais pas réellement l’intérieur ni la décoration, la seule chose que j’avais remarqué peu après mon arrivé en posant mon regard au hasard était une photo du couple, je préférais en rester là. Natalia attrapait son téléphone, et c’est ce geste qui venait m’empêcher de lui expliquer la suite des évènements en une seule phrase, je déposais ma tasse sur la table avant de m’approcher de la jeune policière, déposant ma main sur la sienne qui tenait son appareil, mon regard à nouveau sur elle je me permettais de venir lui répondre sur un ton un peu plus calme mais qui était encore loin de celui que l’on avait habituellement. « Je te l’ai dit, même si le chef te reçois tu ne pourras rien changer, la seule preuve officiel de ce qui a eu lieu dans le bâtiment c’est ce que j’ai marqué dans le rapport et que j’ai signé… Les erreurs que tu as commise ne figure pas dedans, j’ai fait en sorte que rien ne vienne te faire du tort, les pompiers sont sévères avec les policiers qui entre dans un bâtiment en feu. » Je n’étais pas encore venu raconter exactement ce qui était inscrit dans mon rapport, il y avait beaucoup d’information à prendre en compte dans toute cette histoire et je ne voulais pas qu’elle ne soit au courant que de la moitié mais pour cela je devais lui apprendre le tout par étape. Quand Natalia était venu me demander quel était le rapport de James et mes raisons d’être allé au poste de police, j’avais laissé un instant de silence entre nous, mon regard dans le sien, oui une fois encore j’hésitais à lui dire la vérité, mais après ce qu’elle savait au sujet de mon enquête et de ma visite à son boulot je n’avais pas trente-six milles solutions. « Je… J’ai appris que c’est lui qui était venu demander à ma hiérarchie… D’ouvrir une enquête à mon sujet parce qu’il trouvait que j’avais fait une faute dans l’exercice de mes fonctions. »

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Il fallait vraiment que je pense à me mettre d’accords avec Natalia lorsque je devais rédiger des rapports sur une intervention où elle s’y trouvait, bien que j’espérais qu’aucune prochaine fois dans ce genre-là arrive, je restais surpris par notre geste de venir s’aider l’un et l’autre pour nous permettre de garder notre travail, qui avait pour elle comme pour moi une place très importante dans nos vies. « Tu es consciente que si ton rapport arrive entre les mains de ma hiérarchie et que je confirme ta version des faits tu risques une sanction ? … Je ne veux pas que tu prennes cette décision sur un coup de tête. » Plus la discussion avançait et plus on arrivait à reprendre notre calme, il y avait une chose que je n’arrivais pas à calmer, c’était la colère que je ressentais depuis que j’avais appris qui était la personne responsable de ma suspension. En voyant la réaction de Natalia, en venant lui apprendre les gestes de son mari, je me demandais si je n’avais pas fait une erreur en le lui disant mais maintenant il était un peu trop tard pour revenir en arrière, dans son regard j’y avais vu exactement la même colère que cette que j’avais ressentis et ses paroles ne venaient que me le confirmer. « Ton mari a eu peur pour toi ce jour-là, tu ne peux pas lui reprocher de vouloir ta sécurité. Oui ce qu’il a fait je ne le cautionne pas et j’ai beaucoup de mal à l’accepter… Je suis surement complètement débile de te dire ça mais… N’oublies pas que tout ce qu’il a fait c’était en pensant à toi et pour ton bien. » Mais qu’est-ce que je pouvais être con quand je m’y mettais, il allait falloir que je m’explique à moi-même pourquoi je venais trouver des excuses à James quand Natalia était en colère contre lui alors qu’au fond de moi je n’espérais qu’une chose c’était que l’on soit beaucoup plus que des amis. Pendant que je lui parlais, elle c’était relevé composant un numéro sur son téléphone, j’appris bien rapidement qui était le destinataire, je venais passer une de mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux, d’aller la rejoindre me retrouvant derrière la jeune policière je déposais ma main sur l’épaule qui ne la faisait pas souffrir. « Natalia tu es vraiment sur que tu veux faire ça ? Si ton rapport arrive aux mains de ma hiérarchie vous allez sans doute rentrer en conflit toi et James. »

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Si ma réputation de séducteur me suivait jusqu’au poste de police, celle de Natalia de vouloir en faire qu’à sa tête la suivait jusqu’à la caserne où je travaillais, ce n’était pas une nouvelle pour moi ce qu’elle était en train de me dire, mais là on visait une sanction différente de celle qu’elle prenait habituellement, j’espérais juste que cette enquête soit clémente sur son cas. « Je commence à croire que je n’aurais pas dû venir te voir… Je veux dire, je ne veux pas reprendre mon travail au détriment tu tiens. Il est vrai que la sanction ne sera pas aussi forte que le risque que j’ai de me faire renvoyer si on s’en tient à mon rapport, mais… Je m’en voudrais si tu devais subir une mise à pied ou autre. » J’étais venu rejoindre Natalia déposant ma main sur son épaule, depuis une semaine et la première nuit qu’elle avait passé à l’hôpital où j’étais resté lui tenir compagnie, on ne c’était pas revu, je savais que beaucoup de chose la travaillais notamment prendre une décision sur sa vie de couple, mais de me retrouver près d’elle dans un climat plus calme entre nous, ça me faisais du bien, ça m’avait manqué. En la voyant ce retourner net quand je venais lui parler de James, je comprenais que j’étais venu lancer de l’huile sur le feu, et je ne savais pas comment rattraper mon erreur, mais je n’avais aucune idée de comment m’y prendre. Après tout même si entre Natalia et moi on avait retrouvé un climat de conversation dont on en avait plus l’habitude, la colère que j’avais contre son mari ne me quittait pas une seule seconde, comment je pouvais venir défendre une personne que je souhaitais à l’instant précis enfoncer plus bas que terre ? Mon regard se déposait sur la jeune policière quand elle était venu reprendre la parole, et ça venait définitivement m’empêcher de répondre quoi que ce soit, l’hypothèse la plus crédible depuis le début de cette attirance entre elle et moi c’était que la jeune femme prenne la décision de sauver son couple et sa famille, mais en l’entendant de sa bouche j’avais sentis mon cœur se serrer, que j’en avais même pas écouté la suite. « Natalia, je vais te poser une question, mais je veux que tu sois vraiment honnête avec moi. » Il n’y avait rien de rassurant dans ce que je venais de dire, je m’approchais une nouvelle fois de la jeune policière pour la rejoindre dans la fenêtre pour me retrouver face à elle, mon regard dans le sien, je continuais de parler. « Depuis quand est-ce que ça ne va pas exactement avec ton mari ? »

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Mon regard croisait celui de Natalia, je venais de poser une question assez délicate, c’était pour cette raison que je lui avais demandé de me répondre honnêtement, je ne voulais pas une réponse approximative. En l’écoutant me parler je venais petit à petit baisser mon regard vers un coin de la pièce, on c’était rencontré il y a un an, et à ce moment précis les choses avec son mari avait commencé à partir en vrille, j’étais complètement perdu, depuis le début j’avais la réponse à cette question sous le nez mais je n’avais pas osé lui la poser. Je me souvenais très bien du jour de notre rencontre, lors d’une intervention je m’étais retrouvé avec une armé pointé sur moi et j’avais beau essayer de raisonner le suspect rien n’y faisait, en entendant le coup de feu j’avais la sensation de sentir une balle m’atteindre, mais la peur nous fait parfois croire de mauvaise chose, en me rendant compte que j’étais toujours debout mais surtout sans la moindre blessure par balle, que je compris que c’était un policier qui venait de tirer, celle qui m’avait sauvé la vie, c’était Natalia. En repensant à cette journée je n’étais pas venu répondre à la jeune policière qui était venu ce dirigé à l’autre bout de la pièce pour quitter le salon avant de reprendre la parole. Une nouvelle fois le ton montait bien qu’il n’était pas le même que lors de mon arrivé, je venais relever mon visage pour me tourner vers elle et la regarder à nouveau. « Jamais cru quoi Natalia ? » Il y avait plusieurs options à ce qu’elle pouvait dire à la suite de sa propre phrase mais, j’avais besoin d’entendre la vérité, je ne supportais pas de la voir mal à chaque fois à cause des disputes avec son mari, et j’étais peut-être la cause de son malheur finalement. Mon regard ne la quittait plus, je devais connaitre la vérité même si celle-ci devais me faire mal, tout ce qu’elle était en train de me dire je ne savais pas trop comment je devais le prendre, dans le fond tout ce que j’entendais je le savais, mais c’était la première fois qu’elle le disait à haute voix. A la fin de sa phrase en la voyant ce retourné pour me tourner le dos en venant déposer son épaule intact contre l’encadrement de la pièce, je venais reprendre la parole optant pour le même ton que la jeune femme en m’approchant d’elle. « La seule chose que je veux entendre c’est la vérité ! Quand tu es entrée dans ma vie j’ai pensé que l’attirance que j’avais pour toi c’était parce que tu m’avais sauvé la vie et qu’avec le temps ça aller passer. Sauf qu’on est un an plus tard et ce que tu représentes pour moi aujourd’hui n’a pas cessé de grandir chaque jours, je sais que tu es mariée et maman, et je respecte cela, au contraire j’essaie de faire tout ce que je peux pour que ça s’arrange entre vous deux. Ca fait une semaine que je ne t’ai pas vu et pourtant je crevais d’envie de venir te rejoindre dès que j’en avais l’occasion, il n’y a pas eu une seconde où tu es sortie de mes pensées, à chaque fois que je te vois je n’ai qu’une envie c’est de te serrer dans mes bras et de t’embrasser… » Je venais d’arriver pas bien loin d’elle, seulement quelques petits pas nous séparait. « Je n’arrive pas à t’oublier non plus et ça me rend dingue, parce que je ne sais même pas si ma présence t’apporte du bonheur ou au contraire pleins d’emmerde avec ton mari ! »

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Est-ce que c’était une bonne chose ou non je n’en savais trop rien, mais ce qui était sur c’était que j’étais venu déballer une grande partie de ce qu’il se passait dans ma tête et dans mon cœur, j’avais toujours eu ce doute d’être responsable de l’éloignement entre James et Natalia mais je ne voulais pas y croire, alors je l’avais laissé dans un coin de ma tête en espérant ne jamais le revoir faire surface sauf qu’aujourd’hui son mari avait lancé une enquête interne contre moi, dès que l’on se croisait un en finissait presque toujours aux mains, et elle était venu m’annoncer qu’après la semaine qui venait de s’écouler les choses avaient pourtant l’air de s’arranger, maintenant je ne pouvais plus mettre cette option de côté parce qu’elle était bien réelle. Elle était venu se tourner face à moi à nouveau, mon regard retrouvait le sien et ne pouvait plus le quitter, quand elle était venu me demander si je pensais être responsable de ses problèmes de couples je venais lui répondre par un geste de la tête, bien sûr que je le croyais, et ce n’était pas ce qu’elle me disait juste après qui venait me faire penser le contraire. En la voyant s’arrêter sans terminer sa phrase je n’avais pas surenchéris, qu’est-ce que je pouvais lui répondre ? Que j’étais persuadé du contraire, que si je n’étais pas dans sa vie tout serais bien différent ? Le silence avait pris place entre nous deux, je la voyais déposer son regard sur le sol pendant que le mien ne la quittais pas, on était tous les deux dans une situation difficile et on venait d’entrer dans une discussion où aucun des deux n’étaient capables de s’en sortir sans ce mettre à nu et dévoiler ce qu’il ressentait. Tout aurais pu être différent si Natalia n’était pas marié depuis de nombreuses années à James et que je n’étais pas en couple depuis trois ans avec Savanah, comment on pouvait passer d’une vie claire et sans nuage à l’horizon à un véritable champ de bataille en une seule année ? Mon regard venait retrouver les yeux de la jeune femme, le silence s’arrêtait dans la villa avec la voix de celle-ci, je voulais rester raisonnable et ne pas empirer la situation plus qu’elle ne l’était déjà mais, j’en étais incapable je ne pouvais pas revenir les pieds sur terre en l’entendant me dire tout cela, j’avais espéré l’entendre je ne sais combien de fois de sa pars. « Alors qu’est-ce que l’on est censé faire ? Je sais que cette situation n’est agréable ni pour toi, ni pour moi… Mais il va bien falloir qu’une décision soit prise à un moment donné, parce que je ne suis pas sûr de pouvoir rester bien longtemps en face de toi, à te regarder et te dire l’effet que tu me fais sans t’embrasser. »

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Après ce que j’étais venu dire à Natalia je la voyais venir se rapprocher de moi, on était complètement perdu mais ni elle ni moi n’arrivions à gérer cette attirance et ses sentiments qu’ils y avaient entre nous. Au plus elle s’avançait et au plus je sentais mon cœur s’accélérer, après s’être rapidement regardé, la jeune policière venait déposer sa tête contre moi, par réflexe mais surtout parce que j’en mourrais d’envie j’étais venu passer mes bras autour de son corps pour la serrer doucement contre moi en cherchant à ne pas faire mal à son épaule. Je ne savais pas s’il était préférable que l’on reste dans une profond silence comme celui-ci à se retrouver enlacer l’un contre l’autre, ou en train de s’avouer ce que l’on se cachait à nous même depuis pas mal de temps maintenant. Natalia venait relever son visage vers moi, et je ne pouvais pas m’empêché de plonger mon regard dans le sien en écoutant ce qu’elle avait à me dire, dans chaque de ses paroles et de ses mots, je ne pouvais pas douter de la sincérité dont elle me faisait preuve, je savais très bien que sa petite fille était très importante pour elle et que son bonheur était ce que la jeune policière souhaitait le plus au monde, je comprenais aussi qu’il n’était pas facile de se retrouver dans une telle histoire avec un autre homme alors que l’on est marié, surtout quand la personne qui vous chamboule votre vie est connu pour son caractère de séducteur et d’homme instable en couple, c’était aussi une donnée à prendre en compte pour elle. Tout ce que j’entendais venait m’empêcher de savoir quoi lui répondre, et même si j’avais des mots pour former une phrase plausible je n’aurais pas eu le temps de la sortir, je sentais sa main passer derrière mon cou, avant de retrouver cette sensation que je souhaitais retrouver depuis la première fois que je l’avait ressentis avec Natalia, au contact de nos lèvres je ne pouvais pas m’empêcher de venir prolonger cet instant, faisant glisser une de mes mains du dos de la jeune femme pour venir se déposer sur sa joue, avant de passer mes doigts doucement dans ses cheveux. Ca faisait de trop longue minutes à mes yeux qu’on avait abordé ce sujet, que l’on se renvoyait la balle l’un et l’autre pour mettre des mots sur tout ce qu’il c’était passé dans nos vie pendant l’année qui venait de s’écouler, à n’avoir qu’une envie céder à ce qui nous retenait, toutes ses choses et cette attente ne pouvait que rajouter encore un petit quelques chose en plus à ce que représentait se baisé pour moi.

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Aussi intense qu’était ce baisé entre nous, Natalia était venu le rompre, je sentais son front se déposer contre mon torse, ma main qui était dans ses cheveux de bougeait pas venant les lui caresser, on se trouvait dans une situation plus que délicate pour tous les deux, aucun de nous ne savais quoi faire ni même quel décision prendre. Si le silence qu’il y avait entre nous était gênant les paroles qu’elle venait me sortir était encore pire, je fermais les yeux comme si c’était moins douloureux ainsi, j’avais toujours pensé qu’un jour j’entendrais ce discours peu de temps après suivit de sa décision qui souhaitais sauver son mariage. Après ce qu’on était venu se dire il n’y avait qu’une solution possible pour nous permettre de réfléchir et de savoir où on en était dans nos vies, c’était de se voir le moins possible, voire pas du tout et cette idée était loin de m’enchanter. « Les seuls choses que j’ai à régler dans ma vie, c’est de réussir à sortir vivant de chaque intervention, mais si tu penses que la meilleure solution c’est de nous éloigner… Je ne peux pas aller contre. » Je me devais de rester honnête avec elle, les vrais problèmes que j’avais dans ma vie je les voyais quand j’étais à mon boulot, effectivement je vivais une relation de couple difficile avec Savanah, et il n’était pas toujours facile de gérer les choses, mais pour Natalia je n’avais pas peur de mettre fin à notre relation de trois ans pour pouvoir être enfin avec elle, mais cette décision ne viendrait pas de moi, je le savais et je l’apprenais à nouveau. Un silence avait pris place une nouvelle fois entre nous, la jeune policière était venu se reculer, et une fois encore nos regard se croisaient sans se quitter, j’aurais dû me douter en me levant que cette journée aurait été difficile et qu’il aurait mieux valu pour moi de rester couché, mais maintenant c’était trop tard. J’étais incapable de savoir ce que je montrais comme sentiments dans mon regard ou dans mes gestes, je me retrouvais tout simplement en train d’accuser le coup, si en une semaine ses problèmes avec James c’étaient amélioré alors que l’on s’était pas vu pendant cette période, je ne préférais même pas penser à l’idée de ne pas la voir sur le temps de sa convalescence. Son portable venait sonner, je la laissais répondre, et rapidement je comprenais que son mari l’appelait pour lui permettre de changer d’avis à mon sujet, en la voyant lui tenir tête et ne pas vouloir céder à ce qu’il avait envie pour que je puisse conserver mon travail me faisais plaisir, mais je n’avais aucune envie d’imaginer la façon dont les choses allaient se passer quand je travaillerais avec lui, ou quand elle reviendrait de son arrêt. « Merci pour ce que tu fais, si jamais tu as besoin de quelque chose n’hésites pas. » Je me retrouvais debout, face à elle bien que cette fois-ci une certaine distance nous séparait, je baissais mon regard sur la photo que j’avais aperçu lorsque j’étais rentré chez les Stewart, redressant mes yeux dans sa direction je venais reprendre la parole. « Je… J’espère que ça va s’arranger, et que vous serez heureux. »