Just can't take it anymore...what should I do?

Une journée de repos après une garde de vingt-quatre heures qu’est-ce que cela pouvait faire un bien fou, de pouvoir profiter d’une bonne grasse matinée sans réveil et d’un lit bien vide puisque Marley n’avait pas eu d’autre choix que de partir au travail. On vivait dans deux mondes un peu différent, j’étais pompier avec des horaires qui pouvait être de jour comme de nuit, avec bien souvent des changements au milieu, quant à elle, tout était réglé à la minute près. D’un autre côté, même si lors de nos deux premières années de relation cette situation m’énervais et me pesait par moment parce qu’il m’était incapable de passer plus de temps avec elle, aujourd’hui je profitais de ces moments tout seul pour souffler, j’avais de plus en plus de mal à la supporter et quoi que je fasse ou que je me dise ne changeais ma façon de penser. Et puis je ne pouvais pas écarter le fait qu’il y avait une autre femme dans ma tête, avec qui je travaillais plus ou moins puisqu’elle faisait partie de la police, une unité rattachée régulièrement à nos interventions, donc plutôt difficile de ne pas penser à autre chose. Un problème me ramenais toujours sur terre lorsque l’on se croisait pendant nos interventions, et pas des moindre puisqu’il s’agissait de son coéquipier mais aussi mari et papa de sa petite fille, et James était la raison pour laquelle je ne tentais rien avec Natalia, je ne voulais pas détruire leur mariage, ni déstabiliser la vie de la petite Amélia.

L’heure du retour de Marley arrivait et cela faisait déjà une heure que j’avais quitté notre loft, je ne me sentais pas de la croiser aussi tôt, profiter de mon temps à moi, si je pouvais le dire ainsi. Après les attentats qui avaient au lieu sur Los-Angeles le quatre Janvier, j’étais venu me rendre à la caserne 42 où je travaillais, en simple visiteur, mais on avait beaucoup de mal à accepter le décès de quatre de nos coéquipier dans l’effondrement d’un bâtiment et ensemble on se soutenait le mieux qu’on le pouvait. Je sortais de mes pensées en sentant mon portable vibrer dans ma poche, un sourire venait instinctivement s’afficher sur mon visage en voyant celui qui me l’envoyait, ou plutôt celle qui était à l’origine du message. « Laisses moi un bon quart d’heure le temps que j’arrive. » J’étais venu quitter la caserne assez rapidement, mais même si je savais qu’il n’y allait jamais rien ce passer entre Natalia et moi, elle était mon amie et en ce moment avait besoin de moi, comme j’avais besoin d’elle, on était dans des situations peu agréable dans nos vies sentimentales et on s’en parler régulièrement. En arrivant au bar, je venais la rejoindre à la table où elle se trouvait, avant de m’installer en face d’elle, commandant une bière au serveur qui était en train de parler avec elle avant mon arrivé. « Hey salut ! Tu voulais me voir… Alors me voilà. »

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En arrivant dans le bar j’avais vu le serveur avec Natalia, en me dirigeant vers eux, je venais déposer ma main sur l’épaule de celui-ci reprenant la parole un large sourire au visage. « Bonjour, je pourrais avoir une bière s’il te plait ? » Rapidement je venais m’assoir face à Natalia, déposant ma main sur la table, ici c’était un peu notre repère, à discuter de nos problèmes de couple qui était pour tous les deux totalement mouvementé en ce moment, autour de plusieurs bonnes bières. Même si aujourd’hui on était arrivé beaucoup plus tôt qu’à notre habitude, on n’allait pas déroger à notre règle, à peine assis je venais déposer mon regard sur la jeune femme, un sourire venait s’afficher sur mon visage, je crois que je n’avais jamais connu ce genre de situation, elle était la première personne capable de me rendre le sourire rien qu’en la regardant. Enfin en l’entendant m’expliquer les raisons de son message pour me donner rendez-vous ici, je venais hocher la tête retrouvant un visage neutre, entre nous il y avait de spécial on le savait très bien autant l’un que l’autre, mais je n’avais jamais voulu tenter quoi que ce soit en sachant qu’elle était marié et mère de famille. « Oui je vois… En tout cas je veux que tu saches que tu ne me déranges jamais. »

Le serveur venait de me déposer ma bière sur la table, le remerciant d’un hochement de tête, je venais prendre mon verre en main, pour commencer à boire ma boisson, en écoutant Natalia m’expliquer les évènements de sa journée avec James. En l’entendant me dire qu’ils c’étaient engueulé au bureau devant tout le monde j’étais venu grimacer, j’étais au courant que de beaucoup des disputes qu’ils avaient, en faisant du mieux que je pouvais en tant qu’ami même si c’était difficile pour l’aider, mais il était rare les fois où ils en venaient à hausser le ton pendant leurs heures de boulot devant leurs collègues. « Je suis vraiment désolé… Comment ça ce fait que vous vous êtes engueulé au bureau ? » Je ne savais pas exactement quoi lui dire, je faisais plutôt attention aux conseils que je venais lui donner, en essayant de rester le plus juste possible comme le ferais un ami, qui n’a aucune envie de la prendre dans ses bras, ni de l’embrasser, se réveiller à ses côtés chaque jour qui passe, ce qui était bien loin d’être mon cas depuis que je la connaissais. En la voyant finir sa bière juste avant et commencer aussi rapidement celle que le barman avait à peine déposée sur la table, je venais déposer ma main sur la sienne avant de reprendre la parole, un sourire sur mon visage, je voulais tenter de lui changer un peu les idées. « Et Natalia doucement, tu n’as pas besoin d’être bourrée avec moi. »

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Mon regard était déposé sur Natalia, qui commençait à me raconter la dispute qui avait éclaté entre elle et son mari un peu plus tôt dans la journée dans les locaux de la police où ils travaillaient, je ne vivais pas une situation de couple très agréable non plus, mais j’avais l’avantage de ne pas être dans le même milieu professionnel que ma petite amie et avec nos horaires différent ça me permettais de gagner du temps à ne pas la supporte, ce qui n’était pas forcément le cas de la jeune femme qui me faisait face. Dans mes derniers souvenirs, son mari n’était pas très gentil à mon égard et il n’était pas bien difficile de comprendre que je ne faisais pas partit de ses plus grands amis. « Je ne suis pas l’homme le plus doué quand il s’agit de relation de couple, mais pourquoi tu n’organiserais pas une soirée juste lui et toi ? Ça lui prouverait que tu n’abandonnes pas ton couple, et vous aurez peut-être l’occasion d’avoir une conversation. » Je devais être complètement maso, cette femme me plaisait grandement, et j’étais en train de la conseiller un maximum afin de lui permettre de pouvoir sauver son couple et de cesser les disputes fréquente qu’il y a entre eux. C’est dans ce genre de moment que je m’en voulais d’avoir ce principe et ma conscience pour ne pas vouloir tenter la moindre approche avec elle.

Ma main déposé sur la sienne, je venais la stopper dans son élan de boire sa bière cul-sec, Natalia agissait souvent ainsi après une dispute avec James ou quand elle était stressé à l’idée de devoir rentré chez elle et supporter une nouvelle future engueulade, sauf que maintenant elle semblait penser que leur fille se rendait compte des malentendus dans le couple de ses parents. « Ta fille est grande, et c’est normal que cette situation l’affecte, tu devrais en parler avec elle, ça lui ferait peut-être du bien de ne pas rester dans le flou. Quant à toi, qu’est-ce que tu veux vraiment Natalia ? » Mon regard toujours dans sa direction, je devais avouer qu’en lui posant cette question j’avais un petit espoir qu’elle voudrait être avec moi, mais il ne valait mieux pas que je rêve trop. Ma main venait lâcher la sienne avant de venir boire à nouveau ma bière, en l’écoutant me parler. Si elle ne souhaitait pas passer notre temps ensemble à parler de son mari et des difficultés de couple qu’elle rencontre, j’étais exactement pareil, je voulais purement et simplement profiter de chaque secondes passé avec elle. « Oh ça va plutôt bien, ça fait deux semaines que je me débrouille pour avoir des gardes quand Marley ne travail pas, et quand je n’y arrive pas je trouve souvent une excuse pour ne pas rentrer à la maison. Je me sens ignoble d’agir ainsi avec elle. »

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Est-ce que ça faisait de moi un ami indigne, d’être content intérieurement, quand je l’entend me dire que l’idée d’une soirée en tête à tête avec son mari était pas une mauvaise idée mais qu’elle n’était pas sûr que c’était ce qu’elle souhaitait ? Pourquoi je me posais la question alors que je connaissais très bien la réponse, il fallait que je reste uniquement dans mon rôle de simple copain, il n’y aura jamais rien de plus entre nous, elle était mariée et mère d’une petit fille, plus si petite que cela. « Attends tu n’es pas sur de vouloir passer une soirée avec ton mari tranquille et sans engueulade qui pourrait vous permettre de régler une partie de vos problèmes… Qu’est-ce qui te fais douter ? » Je préférais ne pas me bloquer sur mon espoir que j’étais la raison de son doute, c’était juste improbable elle me savait en couple et plutôt du genre séducteur, et elle avait une vie de famille. Je venais écouter Natalia venir me répondre, on parlait de ma relation de couple qui était depuis quelques mois un véritable chaos, enfin j’avais l’impression d’être le seul des deux de me rendre compte de ce détail, et je ne savais plus vraiment quoi faire, terminant mon verre de bière d’une traite, je le déposais sur notre table. « Toi aussi, ta confusion c’est l’envie d’aller voir ailleurs ? … Parce qu’en ce moment j’en suis plutôt à ce stade-là. » Je n’étais pas très fier d’annoncer ainsi le fait que je pensais à l’adultère, mais qui dans mon entourage ne savait pas que j’adorais les femmes et que si je le pouvais j’aimais mettre mon côté séducteur en avant. Natalia était venue tourner son regard vers la fenêtre, j’en profitais en attendant pour venir commander une seconde bière au barman. En la regardant à nouveau, je le voyais perdu dans ses pensées, je venais passer ma main devant ses yeux pour la faire revenir sur terre plus précisément dans ce bar avec moi, un large sourire sur mon visage, je venais lui répondre d’un ton assez ironique. « Je connais plutôt bien cette situation… Sauf que généralement pour me détendre et ne plus penser à rien je prends une bonne cuite, où je vais courir. »

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A côté de mon côté séducteur que j’avais, il y avait une part de moi-même qui aimait l’idée qu’un jour je rencontrerais celle qui serait à mes yeux la seule femme qui mérité que je la regarde, depuis que j’avais rencontré Natalia, plus je passais du temps avec elle et plus j’avais la sensation de l’avoir trouvé mais elle était inaccessible, et je ne serais avec elle qu’un simple ami. Mais quand je l’entendais parler, je me disais que finalement de rencontrer trop tôt ou de croire assez jeune qu’une personne est celle avec qui on va passer le reste de sa vie, ne voulait rien dire, le temps, la distance, la maturité, beaucoup de chose venait contre dire nos anciennes pensées et la jeune policière était à cette étape-là de sa vie. « Tu veux dire, comme quelqu’un d’autre ? » En voyant Natalia boire de travers venant me faire rigoler, il était vrai que ce que j’étais venu lui dire n’était pas vraiment le genre de phrase que j’avais l’habitude de lui sortir, mais depuis la dernière fois que l’on c’était vu, j’étais à un stade où j’avais beaucoup de mal à la voir. « J’essaie sans doute de m’accrocher à l’idée que ça va s’arranger, même si pour être honnête je n’y crois plus vraiment... Mais pour sa défense je dois admettre qu’elle fait plutôt bien l’amour. » J‘étais venu rigoler après ma dernière phrase, que j’avais sortis afin de nous permettre de pimenter notre conversation d’un peu d’humour, mon regard dirigeait droit vers elle, je venais afficher un sourire un coin avant de reprendre la parole sur un ton joueur. « Je vois très bien… Mais tu sais, si tu te débrouilles bien, jamais personne ne sera au courant. » On venait d’avoir à notre table une nouvelle bière chacun, ayant comme débat les moyens les plus faciles pour se détendre, mais j’étais bien loin d’imaginer en parlant d’allé courir que Natalia allait me le proposer dès ce soir, le sourire qui se présentait sur mon visage depuis quelques temps maintenant ne me quittait plus. « C’est d’accords pour aller courir, par contre tu aurais aussi des vêtements pour moi dans ta voiture, parce que j’ai laissé les miens à la caserne ? »

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Je venais afficher une petite mou sur mon visage en écoutant Natalia me répondre sur le fait qu’une des seules choses qui faisait que Marley et moi étions encore ensemble c’était que d’un point de vue sexuel on s’entendait encore bien. Je ne savais pas vraiment comment prendre la remarque de la jeune femme, est-ce que je devais comprendre comme sous-entendus que de ce côté-là avec son mari c’était loin d’être quelque chose qui marche entre eux ? « Il faut bien une chose qui fonctionne quand même. » Je me sentais totalement con, pourquoi j’étais venu dire à la jeune policière que si elle s’y prenait bien en venant tromper James, personne ne le découvrirait jamais, heureusement que j’étais venu lancer ceci sur le ton de la rigolade et qu’elle en avait rigolé. J’étais bien loin de l’idée de me dire qu’en venant la rejoindre dans notre bar habituel, on allait finir par aller courir pour se détendre, mais pourtant l’idée me plaisait beaucoup. En écoutant l’idée que Natalia venait d’avoir je restais assez surpris avant de venir rigoler en la voyant terminer son verre cul-sec, je ne savais pas vraiment si elle était sérieuse, mais je venais suivre son geste et termine mon verre qui venait juste de m’être servis, avant de déposer la monnaie sur notre table et me dirigé vers la sortie.

Pour être vraiment honnête je pensais vraiment que Natalia n’allait pas aller jusqu’au bout de son idée, pourtant une fois dehors, elle se dirigeait vers sa voiture en me faisant signe de monter dedans, c’est un large sourire aux lèvres que je reprenais la parole. « Tu es vraiment sérieuse ? » Elle avait autant envie que moi de jouer, comme de se détendre en allant courir, je montais dans son véhicule pour suivre notre trajet du regard, et plus on avançait plus je me rendais bien compte que l’on se dirigeait vers la caserne 42 où je travaillais, alors Natalia était vraiment sérieuse ? On allait vraiment attendre sagement que l’équipe soit appelé en mission, pour me permettre d’allé chercher mes affaires ? Une fois devant on venait sortir de sa voiture. « C’est d’accords, mais tu restes avec moi, on a aucune garantie qu’il n’y est plus personne dans la caserne. » Après l’avoir laissé récupérer ses affaires on venait traverser la rue pour arriver à la caserne, où on entrait sans trop de difficulté vue que je travaillais ici depuis plus de douze ans, traversant le plus discrètement possible les couloirs pour venir rejoindre les vestiaires où se trouvait mon casier. « Les douches sont juste derrière tu peux te changer là-bas. » En venant lui parler j’étais venu ouvrir mon casier avant de venir retirer mon jean et mon haut, que je venais placer à l’intérieur, avant d’enfiler le jogging de la caserne 42, attrapant mon tee-shirt je fermais la porte du casier derrière moi, enfilant le vêtement que j’avais en main, avant d’arriver au niveau de la salle des douches. Je venais bloquer quelques secondes, il fallait être aveugle pour se rendre compte que Natalia portait son pantalon sur elle ainsi qu’un simple soutien-gorge, moi qui pensait lui avoir laissé assez de temps pour se préparer. Reprenant mes esprits je venais baisser mon regard au sol en reprenant la parole. « Excuses moi, j’ai… Je pensais que tu avais terminé. »

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En me réveillant vers les coups de midi j’étais bien loin de penser que j’allais passer ma soirée avec Natalia, à venir nous changer dans la caserne où je travaillais pour nous permettre d’aller courir, alors que la nuit était tombé depuis un long moment maintenant. J’avais toutes mes habitudes ici, et en venant me changer, ça en faisait partie, peut-être pour cela que je venais me faire avoir en pensant que la jeune policière en avait autant ? Ce qui était sur c’était qu’une fois dans la salle des douches mon regard c’était déposé sur celle-ci, et j’avais beaucoup de mal à le diriger ailleurs, cette situation n‘arrangeait en rien le fait qu’elle m’attirait, et ce n’était pas de la voir ainsi qui allait avoir l’effet inverse sur moi. Je reprenais mes esprits en baissant mon regard vers le sol en m’excusant, lorsqu’elle venait me répondre je ne pouvais m’empêcher de venir rire légèrement, ça semblait tellement plus simple par moment d’être une femme qu’un homme, surtout dans ce genre de situation. « Oui, ce n’est qu’un dos… » Je ne me semblais même pas convainquant moi-même, mais je ne voulais pas en dire plus laissant Natalia terminer de se changer ce qui fut rapidement fait. J’allais lui répondre, et reprendre le chemin vers la sortie en sa compagnie, mais il semblerait que certain de mes collègues ce trouvaient dans la caserne, j’espérais sincèrement qu’ils n’allaient pas venir ici sinon on serait bien mal pour nous expliquer, bien que l’on ne faisait rien de mal. Enfin ça c’était bien vite dit, Natalia venait me tirer par mon tee-shirt, pour rentrer dans la douche avec elle, le rideau fermé tout c’était passé assez rapidement peut-être même trop pour que j’ai le temps de comprendre la totalité, mais ce que je voyais maintenant c’était qu’on était proche l’un de l’autre tout comme nos visage et ce n’était pas une bonne idée. « On avait dit courir pour se détendre, pas se cacher pour pas que mes coéquipiers nous vois ensemble. » Dis-je en chuchotant un sourire sur mon visage, passant mes mains dans le dos de la jeune policière, je sentais ses jambes m’entourer, en peu de temps il y avait tous les éléments pour que je perde complètement le contrôle de la situation et craquer. Enfin je revenais rapidement à la raison en sentant l’eau froide me couler dessus, c’était un moyen plutôt radicale pour retrouver ses esprits, en entendant un de mes hommes demander si c’était moi à la suite d’un cri le plus étouffé possible de la part de Natalia je venais fermer les yeux avant de les ouvrir à nouveau. « Oui c’est moi… Je me suis engueulé avec Marley. » Je venais déposer mon regard sur la jeune policière qui était venu faire couler de l’eau tiède qui était beaucoup plus agréable, bien qu’avec les vêtements c’était assez étrange. « Encore ? Bon écoutes rejoins nous quand tu as finis de prendre ta douche. » Je n’étais même pas venu répondre à mon collègue qui venait quitter les lieux pour rejoindre notre cafeteria, je venais reprendre la parole en chuchotant le tout remplis d’humour. « On avait dit courir, pas ce faire un concours de tee-shirt mouillé. »

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En me retrouvant dans la douche en marche avec Natalia dans mes bras en étant tous les deux habillés pour ne pas se faire surprendre par mes collègues de travail, je ne savais plus vraiment comment le tout c’était déroulé, mais un sourire se trouvait sur mon visage, et mon regard ne pouvait pas décrocher du sien, j’étais bien loin de m’imaginer en venant rejoindre la jeune policière que quelques heures plus tard on se retrouverait dans cette situation. Je ne savais plus vraiment comment réagir, je n’avais qu’une envie c’était de venir l’embrasser, profiter de cette situation avec elle, et nous laisser aller comme on en avait envie certainement autant l’un que l’autre, mais d’un autre côté je n’arrivais pas à oublier le fait que Natalia était une femme mariée et maman, même si son couple bâtait autant de l’aile que le mien je n’avais aucune envie de jouer de cela pour me laisser aller. « Dans une caserne, surtout celle-ci, rien ne se passe jamais comme prévu. » Le sourire que j’avais sur mon visage venait s’effacer petit à petit on était totalement en train de perdre pied, depuis le départ du pompier qui était entré dans la salle des douches je pouvais désormais la reposer au sol, sortir de cette cabine qui nous obligé à se retrouver l’un à l’autre, et surtout ne pas penser à couper l’eau qui coulait sur nous. Si depuis que je la connaissais je cherchais à ne pas lui montrer que j’avais une attirance pour elle, je n’étais pas dans la situation la plus facile pour qu’elle ne s’en rende pas compte. Si ma main qui se trouvait dans le bas de son dos, la seconde remontait doucement par-dessus son haut, je devenais juste totalement fou, et je perdais le contrôle de la situation mais aussi de mes mouvements, en sentant les doigts de Natalia passer dans mes cheveux je venais fermer mes yeux quelques secondes avant de les ouvrir à nouveau en reprenant la parole en chuchotant. « On ne devrait pas… »

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J’allais surement m’en vouloir d’être venu lui dire ceci, mais il fallait que je réagisse tant que j’avais les idées claires, et visiblement ça marchait en la sentant retirer ses jambes qui m’entourait pour déposer ses pieds au sol à nouveau ainsi que les paroles qu’elle venait de me donner. Natalia était venu tirer le rideau de douche pour en sortir, je venais souffler m’en voulant bien évidement d’être venu casser ce moment mais aussi soulagé de ne pas avoir craqué et profité de la situation, passant ma main sur ma visage, puis dans mes cheveux je baissais mon regard vers le bac à douche qui était sous mes pieds. La femme qui me faisait totalement perdre pied depuis plusieurs mois était dans mes bras quelques minutes avant, on était tout proche de s’embrasser, moi l’homme défini comme un séducteur je n’en avais rien fait, j’étais tout simplement débile. Il fallait que je revienne à la raison, alors que j’allais venir couper l’eau, j’entendais Natalia casser le silence qui régnait dans la pièce, mon regard ce déposait rapidement sur elle en la voyant revenir dans ma direction. « Tu e… » Je n’avais pas le temps de plus reprendre la parole, qu’elle était venu me couper en déposant ses mains derrière mon cou et sur mon épaule avant de venir m’embrasser, je venais fermer les yeux pas automatisme, profitant de ce baiser que j’avais imaginé dans ma tête plusieurs fois sans jamais croire qu’il aurait bien lieu un jour. On se retrouvait l’un comme l’autre sous l’eau qui nous coulait dessus, à nouveau je venais placer une de mes mains dans le bas de son dos lorsqu’elle était venue passer ses jambes autour de moi une nouvelle fois, ma seconde main venait ce placer sur la joue de Natalia venant prolonger le baiser qu’elle était venu me donner quelques courtes secondes avant, on perdait totalement le contrôle des choses mais qu’est-ce que ça faisait du bien.

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Depuis que j’avais rencontré Natalia et que l’on avait appris à se connaitre mieux assez rapidement, j’avais cessé de compter le nombre de fois où j’avais eu envie d’embrasser la jeune femme, et d’avoir pu imaginer cette scène entre nous deux, mais à chaque fois je me rappelais qu’elle avait un mari qui était plutôt du genre jaloux avec qui je ne m’entendais aucunement, et que l’attirance que j’avais pour elle, et tout ce que je pouvais ressentir je devais le garder pour moi. Pourtant on était en train de se retrouver tous les deux dans les douches en train de s’embrasser et je me sentais bien, il n’y avait qu’avec elle que je me sentais autant complice, on l’était aussi visiblement dans ce genre de situation même si c’était totalement fou de notre part. Elle était venue donner un peu de distance à nos lèvres, un moment qui durait le temps qu’elle ne vienne retirer mon tee-shirt qui venait tomber dans le bas à douche alors que je sentais l’eau couler sur mon torse pour la première fois sans le moindre vêtement pour faire barrage. Ma main qui se trouvait sur sa joue était venu ce déposer sur son bras avant de glisser au niveau de sa cuisse, j’étais venu lui dire tout à l’heure que ce qui me faisait rester avec Marley était le fait que l’on s’entendait particulièrement bien au lit, mais sur le peu que je venais de vivre avec la jeune policière je n’avais jamais eu une telle complicité avec quelqu’un, elle avait peut-être raison, je devais mettre fin à mon histoire, mais j’avais peur qu’en faisant cela je tombe dans l’espoir qu’un jour son mariage coule et que j’ai une chance de pouvoir être avec elle. Natalia était venu rompre le baiser qu’on était en train d’échanger avant de reposer ses pieds au sol, avant de reprendre la parole, elle avait raison, on ne pouvait pas se permettre d’aller plus loin, si pour elle le fait que j’ai quelqu’un dans ma vie et qu’elle soit marié était les excuses donnés, je ne retenais que la seconde au fond de moi-même, je voulais garder mes principes même si ce n’était pas bien visible quelques secondes avant, il n’y avait aucune envie au fond de moi, de venir briser un mariage et une famille. « Tu as raison… On ne peut pas. » Laissant Natalia quitter la douche où on se trouvait pour lui permettre d’aller se changer dans celle qui était juste à côté, je venais couper l’eau qui me coulait toujours dessus, passant une de mes mains dans cheveux avant de retirer mon jogging et de prendre mon haut qui était au sol pour les essorer et faire en sorte qu’ils soient le moins humides possible. En arrivant vers mon casier, je venais l’ouvrir pour attraper mon jean que j’enfilais ainsi que mon tee-shirt, je ne voulais pas prendre le risque qu’une personne entre dans les vestiaires et tombe nez à nez avec Natalia, il nous serait bien difficile de venir expliquer pourquoi on se trouvait ici et surtout pourquoi on était mouillé l’un et l’autre. Je venais rejoindre les hommes qui étaient de gardent aujourd’hui dans la caserne pour les informer de mon départ, mais à peine arrivé dans la cafeteria que la sonnerie retentit et qu’ils partaient pour une nouvelle mission, au moins ça nous serait plus facile de quitter les lieux. En revenant dans les vestiaires je trouvais Natalia assise sur les bancs sa tête dans les mains, je venais afficher un sourire sur mon visage, il me suffisait de la voir pour qu’il revienne. Je comprenais ses réactions, elle vivait un mariage difficile en ce moment, devait penser à son mari, sa fille, son travail… Notre amitié. Je venais m’approcher d’elle, déposant ma main sur son épaule en venant m’assoir à côté. « Tu dois savoir que je serais toujours là pour toi et que si tu as besoin de quoi que ce soit tu peux compter sur moi… Quoi qu’il se passe entre nous. »

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En revenant dans les vestiaires j’avais trouvé Natalia assise sur le banc, j’étais venu la rejoindre une main sur son épaule, elle était venu relever son regard vers moi, mes yeux ne la quittait pas. Je n’avais aucune envie de perdre son amitié, elle avait pris une place beaucoup trop importante dans ma vie, peut-être plus qu’il ne le fallait, mais je ne pouvais pas me dire que je ne la verrais plus dans ma vie c’était tout simplement inimaginable. En voyant une larme couler de ses yeux, j’étais venu déposer ma seconde main sur sa joue, venant essuyer de mon pousse la tristesse qu’elle ressentait, la voir comme ça était bien loin de me rendre heureux et souriant, surtout en sachant que j’étais aussi une des raisons de son mal être en ce moment. Natalia était venu déposer sa tête contre moi, l’entourant de mes bras, le silence avait pris place entre nous, mais ce fut de court instant, j’avais longtemps imaginé pouvoir la serrer contre moi, ou encore l’embrasser comme on l’avait fait tout à l’heure mais jamais je n’avais pensé que nos baisés serait la raison pour laquelle je dois la réconforter. La jeune policière était venu se redresser essuyant sa joue des larmes qui coulait avant de reprendre la parole, en l’écoutant me parler mon regard était déposé sur le sol de la pièce, que je venais remettre sur elle juste après. « Je voudrais la même chose que toi Natalia… Mais avant de penser à moi, tu dois penser à ton couple et à ta fille. » Je ne trouvais rien de mieux que de venir déposer mes lèvres sur le front de la jeune femme, c’était ma façon de lui faire comprendre qu’elle pourrait compter sur moi, et que ce qui c’était passé dans la douche un peu plus tôt resterait entre nous, personne n’en entendrait parler. Je ne savais pas trop si c’était bien venu, mais je voulais détendre comme je le pouvais la situation, je venais reprendre la parole un petit sourire aux lèvres et un ton ironique. « Je dois quand même admettre que tu embrasses plutôt bien… »

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Ce n’était probablement pas une bonne idée de ma pars de venir détendre la conversation en la complimentant sur sa façon d’embrasser, mais en la voyant rigoler à ma remarque, je venais agrandir le sourire qui se trouvait sur mon visage, et en l’entendant me retourner mes propres mots je ne pouvais que le garder bien présent. « Merci…Il faut que l’on se dise qu’au moins on en gardera un bon souvenir qui restera entre nous deux. » Natalia était venu relever son visage pour plonger son regard dans le mien, alors que ma main se déposait sur sa joue, passant mes doigts dans ses cheveux, mais on revenait rapidement casser ce moment à la suite d’une sonnerie de téléphone, je venais me relever du banc sachant très bien que ce n’était pas le mien, ouvrant la porte de mon casier avant de regarder la jeune policière à nouveau qui me demandait par des geste de la main de ne pas faire de bruit. Si je n’avais pas compris que c’était son mari qui l’appelait, je l’entendais bien rapidement tellement il criait, je me sentais mal à l’aise pour elle, si effectivement chaque jours ils s’engueulaient de cette façon, l’ambiance devait être bien présente à la maison. En l’entendant lui annoncer qu’elle buvait une bière avec des amies, j’étais venu baisser mon regard un court moment avant de le relever à nouveau et de venir attraper mon portable que je glissais dans la poche de mon jean, et ma serviette qui se trouvait à l’intérieur. Il n’avait fallu qu’une réponse à Natalia avant de venir raccrocher, je me tournais vers elle en écoutant les paroles qu’elle était en train de me dire, hochant la tête de haut en bas je venais tendre mon bras pour lui proposer la serviette pour s’essuyer du mieux qu’elle le pouvait ses cheveux. « Pas de soucis… Je comprends. » Je voyais la jeune femme remplis de colère, et j’étais bien loin d’apprécier la voir ainsi, ils étaient à un stade dans son couple où dès qu’ils se parlaient c’était pour s’engueuler d’après ce que je comprenais, et ils passaient plus de temps à ce pousser à bout l’un à l’autre nerveusement que je ne savais pas comment Natalia faisait pour réussir à tenir le coup. « Tu es une femme génial Natalia, et depuis que je te connais je suis fier de t’avoir dans ma vie… J’espère que James se rendra compte de la chance qu’il a d’être ton mari. »