Après nos intervention où j’avais mourir à deux reprises avec mes hommes dans deux explosions dû à deux bombes, le chef nous avait demander de mettre fin à notre garde et rentrer chez nous, sauf que j’avais passé trois heures à tourner en rond dans les rues de Chicago, c’est pour cette raison que j’étais venu rejoindre la caserne, même si je n’avais pas le droit d’exercer mes fonctions, au moins je voyais du monde, et je me sentais dans mon environnement. « Je pensais avoir été clair tout à l’heure, ta garde est terminé pour aujourd’hui Nick. » Hochant ma tête positivement aux paroles du chef, il était difficile de ne pas comprendre son message tout à l’heure, mais ce dont j’avais envie tout de suite, c’était de rester dans cette caserne, m’allonger dans mon lit qui ce trouvait dans mon « quarter office » et essayer de penser le moins possible à tout ce qui venait de ce passer, et espérait au plus profond de moi que la conversation entre Natalia et James ce passe du mieux possible. « Je sais, mais je n’arrête pas de tourner en rond, je reste à la caserne mais ne vous inquiétez pas, je ne travaillerais pas. » En voyant la sourire du chef de la brigade je comprenais qu’il me donnait son accords, je traversais la cuisine pour rejoindre le couloir et arriver dans ce qui était notre dortoir, l’équipe qui était là pour ma garde était déjà partie et la plus part des hommes présents maintenant je ne les connaissais que très peu. Cela faisait facilement une heure et demi que j’étais allongé sur mon lit, le regard dans le vide, je n’arrivais pas à m’empêcher de penser à Natalia, par toutes les émotions par lesquelles elle était passé aujourd’hui et qui continuait encore ce soir avec son mari. Je n’avais jamais cherché à m’imaginer la façon dont les choses allaient ce passer, comment il allait finir par apprendre pour nous deux, mais la façon dont il avait découvert les choses aujourd’hui étaient je dois l’admettre un peu brutal, alors qu’en même temps les policiers et les pompiers l’apprenaient également. Mon portable venait de sonner, en le regardant je voyais un message de la jeune policière, qui me donnait rendez-vous dans un bar prêt de la caserne, je venais lui répondre positivement avant de quitter les lieux pour me rendre à pied dans l’établissement où je venais m’assoir à une table après avoir commandé une bière au serveur.

Natalia venait d’entrer dans le bar, rapidement elle venait s’assoir en face de moi, le regard dans le vide, je me doutais bien que cette soirée avait dû être difficile pour elle, bien évidement j’avais envie qu’elle discute avec son mari, que l’on puisse enfin vivre notre histoire, mais je n’avais jamais imaginé que les choses pouvaient ce passer ici. On avait tous passé une journée complètement difficile, pour ma part, je n’arrivais pas encore à comprendre comment on avait réussi à s’en sortir sans blessé grave ou encore sans aucun mort, j’avais été le seul à voir la bombe, on était cinq au moment de l’explosion dans le bâtiment, dès que je fermais les yeux je pouvais revoir toutes les images et me rappeler tout ce que j’avais pu ressentir, le seul trou noir que j’avais c’était combien de temps on était tous resté sonné avant de reprendre nos esprits. Je me doutais qu’à l’extérieur la tension avait été aussi élevé, rien qu’en posant les genoux au sol, Shaylee était venu me prendre dans ses bras, dans son état il n’était pas vraiment conseillé de vivre ce genre d’émotion, et je m’en voulais d’avoir fait autant peur à toute la brigade mais surtout à ma meilleure amie et à Natalia. Parce que même s’il m’avait fallu plus de temps et surtout un geste irréfléchis pour me rendre vers elle et la serrer dans mes bras, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans elle, je savais très bien la réaction que je pouvais avoir si jamais elle venait à mourir, et toutes ses raisons étaient les mêmes pour la jeune policière. Je venais déposer ma main sur la sienne, au moment où la bière venait ce déposer sur la table, elle venait me parler, surtout s’excuser du dérangement après une journée pareil. « Tu ne m’as pas dérangé au contraire, il n’y a qu’une personne avec qui j’avais envie d’être et c’est toi. » Je préférais ne pas trop rentrer dans les détails sur l’intervention, non pas que je voulais en faire un sujet tabou mais il allait me falloir quelques jours pour réussir à en parler correctement, laisser retomber tranquillement la pression que l’on avait vécu, me permettre de vraiment réaliser que je n’étais pas passé loin de la mort et que j’étais toujours vivants. Mais pour le moment l’essentiel pour moi n’était pas ce sujet de conversation, la jeune policière avait eu une discussion avec son mari, et une procédure de divorce allait être enclenché, tout le monde l’avait clairement entendu que ce soit les pompiers ou les policiers. « Tu as envie de m’en parler ? »

D’entendre Natalia m’annoncer que James allait demander la garde exclusive d’Amélia venait me faire froid dans le dos, je savais à quel point la jeune policière avait besoin de sa fille dans sa vie, je ne connaissais pas ce sentiment que pouvait ressentir un parent, mais je l’imaginais grandement. Dans toute cette histoire je ne pouvais pas m’empêcher de m’en vouloir, j’étais responsable de toute cette situation, personne ne pouvait me faire changer d’avis là-dessus, je savais qu’elle était marié et mère de famille, en me rendant compte que j’avais vraiment des sentiments pour elle, j’aurais dû m’en éloigner, la laisser vivre sa vie, et ne pas venir chambouler son petit destin qui était pourtant tout tracé correctement. « Même s’il fait la demande pour avoir la garde complète, la décision ne sera pas prise par lui… » C’était difficile de savoir quoi lui dire, je ne connaissais pas le sentiment qu’elle pouvait avoir et je m’en voulais terriblement parce que j’étais incapable de venir la réconforter comme elle en avait besoin. Gardant sa main dans la mienne, je venais caresser ses doigts avec l’aide de mon pouce, avant de déposer mon regard dans le sien une nouvelle fois. « Je suis vraiment désolé, j’ai vraiment mis une belle merde dans ta vie. » Le seul point positif j’avais envie de dire c’était que désormais on avait plus besoin de ce cacher quand on était ensemble, et qu’on allait pouvoir vivre l’amour qui nous reliait même si les mois à venir et la procédure de divorce entre James et Natalia s’annonçait comme un véritable bras de fer, ce qui était sûr, c’était que je ferais tout ce que je pourrais pour empêcher le futur ex-mari de la femme dont j’étais amoureux, de lui retire la garde de sa fille, après tout Amélia n’avait rien à voir dans ce qu’il ce passait dans la vie de couple de ses parents, ce n’était pas à elle de subir les conséquences de la fin du couple. En voyant le serveur revenir avec le vin commandé par la jeune policière, je venais attraper mon verre de bière pour en boire quelques gorgées, le remerciant d’un bref mouvement de la tête, j’attendais qu’il retourne derrière son comptoir pour reprendre la parole à nouveau. « S’il y a quelque chose que je peux faire pour t’aider à garder Amélia, dis le moi, je le ferais. »

Natalia avait raison, ça faisait un bien fou de pouvoir être entouré de plusieurs personnes et de ne pas avoir à ce cacher, on allait désormais pouvoir vivre notre histoire d’amour au grand jour, même si j’étais bien conscient et qu’à la caserne les pompiers allaient mettre en place, si ce n’était pas déjà fait, un pari, où chacun d’eux allaient donner les estimations qu’ils avaient sur le temps que la jeune policière et moi allions rester ensemble. Je n’étais pas le plus connu au sein de la brigade pour être le plus raisonnable au niveau des femmes, un statut que j’avais toujours assumé assez fièrement, qu’aujourd’hui j’avais envie de mettre derrière moi, jamais je n’avais été aussi bien avec quelqu’un comme je le suis avec Natalia. « Attends toi à être mise en garde par des policiers comme des pompiers à mon sujet, mes gars sont comme ma famille, mais je les connais, ils ne pourront pas s’en empêcher. » Au sein de la caserne aucun ne faisait quelque chose contre l’un d’entre nous, mais je savais que Natalia était beaucoup apprécié, et ils allaient vouloir la protéger contre un possible débordement de ma part avec une autre femme, ils m’avaient pour la plus part tous connu avant ma relation avec Savanah et pendant cette histoire et pour dire la vérité ils n’avaient pas vu beaucoup de changement de comportement. La jeune policière venait m’expliquer les changements dont elle allait devoir procéder pour avoir des chances de garder sa petite fille, qui était bien grande, je savais très bien que je ne pouvais pas faire grand-chose, mais j’avais envie qu’elle sache que si jamais je pouvais faire quoi que ce soit pour l’aider je le ferais dans la seconde qui suivait. « Tu vas y arriver, tu as une détermination à toute épreuve et pour garder ta fille, je sais que tu arriveras à modifier tout cela. » J’espérais que James ne gagnerait pas, et qu’il n’enlèverait pas la garde à Natalia, après tout cette petite fille allait avoir besoin de son père et de sa mère, elle n’avait rien à voir dans toute cette histoire. La jeune policière voulait changer de sujet, et je le comprenais, on avait passé une journée éprouvante comme elle était en train de me le dire, et en plus de cela sa soirée avait été catastrophique. En l’entendant parler de l’explosion dans laquelle j’avais été avec mes hommes, je venais grimacer, dès que je fermais les yeux je revoyais les images en boucles, ça allait passer avec le temps, mais j’avais vraiment pris conscience qu’il pouvait m’arriver quelque chose à moi aussi et que je n’étais pas invisible. « Le seul fautif dans cette histoire c’est le mec qui a posé les bombes, tu n’y est pour rien… Et pour la réaction que tu as eu est tout à fait normal, à ta place j’aurais agis exactement de la même façon, tu n’as pas à t’en vouloir… Tu sais quand j’ai repris conscience après l’explosion… La seule chose à laquelle je pensais c’était de pouvoir te serrer à nouveau dans mes bras, je n’ai aucune envie de te perdre. »

Je savais que cette journée allait rester dans nos mémoires pendant quelques temps, en écoutant Natalia me répondre, je venais prendre mon verre en main pour en boire plusieurs grandes gorgées, oui on s’en était tous sortis vivant par chance, mais je n’arrivais pas à m’enlever les images de cette explosion de la tête, de ressentir tout ce que j’ai pu vivre à ce moment-là, mon angoisse en ouvrant les yeux de ne pas savoir comment allait mes hommes, de me dire que j’aurais pu ne pas tenir ma promesse à Shaylee et l’abandonner toute seule avec son bébé, et le plus important, laisser la femme dont j’étais amoureux, après toutes les épreuves que l’on avait vécu et les nombreuses qui nous attendait il était hors de question que je baisse les bras maintenant, mais malgré toute la bonne volonté du monde, depuis le mois de Janvier je me rendais compte que je n’étais pas invincible, depuis mes vingt-trois je jouais face à la mort, jusqu’ici j’avais toujours gagné ce combat, mais après le décès de quatre de nos pompiers et cette bombe aujourd’hui, me faisais vraiment réaliser que je pouvais très bien commencer une garde un jour et ne jamais la terminer. En me perdant dans mes pensées, je n’étais pas venu répondre à la jeune policière, qui avait enchainé sur la mise en garde que je lui avais fait à mon sujet et sur ce que les pompiers et surement les policiers allaient lui dire, ils me connaissaient tous désormais et je n’étais pas connu pour être l’homme le plus posé avec les femmes, aux paroles qu’elle me donnait je n’avais pas pu m’empêcher de venir afficher un sourire sur mon visage, c’était la première fois que l’on me disait qu’on avait confiance en moi au sujet de ma fidélité et que j’en était content parce que je n’avais aucune d’aller voir ailleurs. « En sachant que je n’ai jamais pu rester fidèle avec les filles avec qui j’ai été, tu continues de me faire confiance… J’ai vraiment de la chance de t’avoir dans ma vie Natalia Stewart. » En lui répondant, elle était venu demander au serveur directement la bouteille de vin, après toutes les émotions que l’on avait vécu ces derniers temps, je pouvais comprendre qu’elle avait besoin de décompresser, apportant mon verre à mes lèvres, je venais terminer ma bière, en même temps la jeune policière reprenais la parole, je détournais mon regard dans sa direction, ce qu’elle venait de me dire, me touchais, depuis sa mission sous couverture, si son comportement vis-à-vis de moi n’avait pas changé, j’avais bien compris qu’elle avait besoin de cette distance, le traumatisme de ce que cet homme lui avait fait, était toujours bien présent, lâchant mon verre qui était déposait sur la table, je venais déposer ma main sur celle de Natalia en reprenant la parole à mon tour. « Bien sûr que je veux passer la nuit avec toi... Mais est-ce que tu te sens prête ? » Il était juste impossible que je puisse lui répondre non, quand elle me demandait si je voulais passer la nuit avec elle, ma seule condition était que Natalia s’en sente capable, je ne voulais pas qu’un de mes gestes puisse lui faire revivre cette mission, après avoir parlé, je me venais me relever de ma chaise, pour venir faire le tour de la table, afin de retirer ma main qui était sur celle de la jeune policière pour la mettre sur sa joue. « Mais là, maintenant, tout de suite, je vais faire ce dont j’ai envie dès que je suis avec toi. » Un sourire aux lèvres, je venais caresser ses cheveux avec mes doigts avant de venir approcher mon visage du sien pour déposer mes lèvres contre les siennes, il était facile de me rendre compte après la journée d’aujourd’hui qu’à tout moment je pouvais perdre la vie, mais dès que j’étais avec Natalia je me sentais vivant, tout ce que je ressentais pour elle, jamais je ne l’avais ressentis au pars avant.

De savoir que Natalia voulait passer la nuit avec moi ne pouvait pas me faire plus plaisir, depuis que l’on avait pris la décision de vivre notre histoire, aucun de nous deux ne savaient quand on n’allait plus avoir à se cacher devant les autres, mais je ne pouvais pas oublier les images d’elle dans ce club de strip-tease, ce qu’était en train de lui faire le patron quand je suis arrivé dans le bureau, mais aussi l’état dans lequel la jeune femme c’était retrouvé pendant une semaine à cause des effets de la drogue, mais aussi de toutes la souffrance qu’elle avait vécu. Je n’avais pas envie de brusquer les choses, c’était peut-être idiot de ma part, mais je ne souhaitais pas que son subconscient m’associe à tout ce que cet homme lui avait fait vivre, la réponse qu’elle venait de me donner, me rassurait un peu, bien que j’espérais que toutes ses images allaient arrêter de la hanter, que Natalia puisse reprendre le cours de sa vie, profiter de sa fille, ne pas avoir d’appréhension si jamais elle doit repartir sous couverture. Ma seule réponse avait été de me lever de ma chaise pour venir l’embrasser, j’en avais envie depuis la dernière fois que l’on c’était vu, mais surtout après la journée bien mouvementé que l’on venait d’avoir, c’était assez étrange de pouvoir l’embrasser dans un lieu publique mais qu’est-ce que ça faisait un bien fou, c’était mine de rien un poids en moins pour tous les deux de ne plus avoir à se cacher, j’avais la réputation d’être un homme qui a l’habitude de vivre dans le secret de la tromperie, ce n’était pas vraiment le statut qui était assemblé à celui de la jeune policière. Je sentais les mains de Natalia ce déposer autour de mon cou, avant d’entendre ce qu’elle avait à me dire, je ne pouvais pas m’empêcher d’afficher un large sourire sur mon visage, je ne doutais pas de ses sentiments, mais que la jeune policière vienne me le dire ne pouvais que me plaire, je n’avais pas eu le temps de lui répondre qu’elle était venu m’embrasser à nouveau, un baiser que je venais prolonger, continuant de caresser ses cheveux avec ma main, j’avais vraiment ce sentiment qu’à partir d’aujourd’hui, notre histoire devenait maintenant réel aux yeux de tout le monde, et que même si James n’allait pas la laisser partir si facilement, ensemble rien ne pouvait venir nous atteindre. « Du moment que je suis avec toi on peut aller ou tu veux ! » Je n’avais pas le temps de terminer de lui répondre, que Natalia était venu déposer la monnaie sur la table en le signalant à la serveuse, je tournais mon regard vers elle la saluant d’un geste de la main avant de me diriger vers la sortie en compagnie de la jeune policière, sa main dans la mienne, ça faisait bizarre de marcher ainsi devant tout le monde, mais ça faisait un bien fou. En arrivant à la sortie, Natalia venait déposer ses lèvres sur les miennes, fermant les yeux, profitant de chaque instant que l’on avait ensemble, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à la remarque qu’elle venait de me dire. « Et où on veut ! » J’ouvrais la porte du bar, pour laisser passer la jeune policière, en la suivant à l’extérieur, je venais me placer face à elle pour la prendre dans mes bras et la serrer contre moi, ne quittant pas mon regard du sien. « Mais surtout à partir d’aujourd’hui… Rien ne pourra nous séparer. »

Aujourd’hui je n’étais pas passé loin de perdre la vie, il m’en était fallu de très peu pour y passer, et pourtant maintenant, en étant avec Natalia, j’avais la sensation que ma vie commençait enfin. Comme si pendant toutes ses années, j’étais resté dans mon coin, en attendant que la femme qui allait faire battre mon cœur arrive pour me permettre de sortir et vivre cet amour pleinement. Mon regard plongeait dans celui de la jeune policière, je venais afficher un sourire sur mon visage à ce qu’elle venait de me proposer, comment est-ce que je pouvais refuser d’aller chez elle ? Après tout, mon domicile depuis que j’avais quitté Savanah était l’appartement de ma meilleure amie Shaylee, je nous voyais mal là-bas, surtout que mon lit c’est le canapé qui est dans le salon, je pouvais aussi facilement imaginer la tête de l’ambulancière au réveil si elle nous voit tous les deux. « Tu me demande si je veux aller chez toi ? … Comment est-ce que je pourrais refuser d’être avec toi ? » Je ne pouvais pas m’empêcher de venir rire un peu, en ayant un large sourire sur mon visage, commençant à marcher dans les rues de Los-Angeles, c’était assez étrange de pouvoir se tenir la main en publique mais la sensation était tellement agréable. La seule choses que je n’étais pas pressé de vivre, c’était mon retour à la caserne, je savais que certaine personne n’allait pas pouvoir s’empêcher d’en parler devant moi, et que j’allais devoir subir quelque remarque déplacé, même si chaque membre de la caserne 42 formait une grande famille, certains sujets étaient toujours là pour nous diviser par moment. La jeune policière venait lâcher ma main, le regard interrogateur, je n’eus pas le temps de tourner mon visage vers elle, que je sentais ses mains sur mes épaules, avant qu’elle ne se retrouve sur mon dos, ses jambes autours de ma taille. « Qu’est-ce qu… » J’avais arrêté de parler quand Natalia était venu déposer un baiser dans mon cou, un sourire aux lèvres qui ne pouvait pas me quitter, j’écoutais ce qu’elle avait à me dire. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire, avant de commencer à marcher la jeune femme sur mon dos, mes deux mains déposé sur les jambes de Natalia, heureusement qu’elle n’habitait qu’à quelques rues d’ici, sinon j’allais finir avec le grand besoin d’un massage. « Je t’aime aussi Natalia… J’ai la sensation de recommencer à vivre, grâce à toi ! »

En arrivant chez Natalia, j’étais venu la laisser ouvrir la porte, entrant à l’intérieur juste après elle, fermant derrière moi, mon regard ce reposait dans la maison à plusieurs endroit, je ne pouvais pas oublier que la dernière fois et seule fois où j’étais venu ici, je venais d’apprendre que j’étais suspendu le temps de mon audience à cause de la jalousie de James, c’était à cet endroit même qu’avec la jeune policière on avait connu notre première engueulade, une dispute qui nous avait séparé pendant plus d’un mois, trente longs jours sans lui adresser une seule fois la parole, sans aucunes nouvelles, pas le moindre message de l’un et de l’autre, en même temps à ce moment-là j’avais bien compris le discours, la jeune policière souhaitait sauver son mariage et j’étais l’élément perturbateur du bien être de cette petite famille. Tournant mon regard vers Natalia, je venais afficher un sourire mes lèvres quand elle me parlait de désordre, heureusement que l’endroit où je vivais était à Shaylee et que je n’y habitais pas seul, sinon le désordre qu’il y avait dans cette maison serait pour moi bien ranger. « Ne t’excuses pas, je comprend. » Mes yeux ne quittait pas la jeune femme, je venais hocher la tête positivement quand elle me proposait une bière, ça ne serait pas de refus après tout, j’avais soif premièrement, et aussi parce que j’avais cette crainte que James prenne la décision de revenir ici. Je venais retirer ma veste de mes épaules quand Natalia me proposait d’agir comme chez moi, la déposant sur une chaise, je venais passer devant le canapé pour m’assoir dessus, sur la table basse ce trouvait des cahiers d’école, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en venant en attraper un dans mes mains et d’y jeter un coup d’œil. La jeune femme venait me rejoindre en me passant ma bière, je reposais le cahier sur la table en reprenant la parole. « Merci… Tu te rends compte qu’à l’époque j’avais déjà du mal à comprendre, mais maintenant je ne comprends plus rien du tout. » Je n’avais jamais été un fervent admirateur de l’école, en primaire j’avais fait le strict minimum, je préférais m’amuser avec mes copains dans la cours de récré et parler avec les jolies filles plutôt que me concentrer dans une salle de classe, j’étais plutôt l’inverse même, celui qui était au fond de la pièce à mettre le bordel et à faire craquer le ou la professeur. « Je passais plus de temps à faire le con qu’à écouter. »

J’écoutais Natalia me répondre après avoir rigolé à ma remarque, ça me rassurait un peu de savoir que je n’étais pas le seul à ne pas comprendre la totalité de ce qui était écrit sur le cahier que j’avais entre les mains, il faut dire que lorsque j’étais à l’école, comme je venais de le dire, j’étais plutôt du genre à être assis au fond de la classe, à ne jamais écouter ce que le professeur disait, à faire le con au maximum pour venir l’embêter et le faire craquer, pendant qu’en même temps j’amusais la galerie. Je venais reposer le cahier que je tenais dans la main sur la table, venait boire une gorgée de la bière que Natalia venait de m’apporter, juste après avoir terminé, la jeune policière venait ce placer contre moi, sa tête contre mon épaule, mes bras autour d’elle, ça me faisait un bien fou de pouvoir être ainsi avec elle, depuis le temps que j’attendais et que j’espérais de pouvoir vivre un jour cette histoire, sans avoir la peur incessante de se faire prendre par son mari ou par Savannah. Pendant que la jeune policière était venu reprendre la parole, je venais déposer un baiser dans ses cheveux, j’aimerais que ce moment ne s’arrête jamais, après la journée que l’on avait passé, tous les rebondissements et la frayeur que j’avais vécu dans ce bâtiment pendant l’explosion de ses deux bombes, la seule chose que l’on pouvait souhaiter c’était du calme et du repos, que l’action ne reprenne pas tout de suite.  « J’aimerais que ce moment ne se termine jam… » Je n’avais même pas le temps de terminer ma  phrase que je savais que mon souhait ne serait pas exaucé, le portable de Natalia venait sonner, et nos regards ce croisait quand elle regardait le nom inscrit sur l’écran, en la voyant répondre je comprenais que c’était important et lorsqu’elle termina sa phrase par chef, je comprenais que le boulot revenait à nouveau ce mettre sur le devant de la scène. J’avais pu suivre le début de la conversation lorsqu’elle était à côté de moi, mais rapidement, Natalia venait ce relever du canapé pour s’éloigner un petit peu, je venais boire quelques gorgées de ma bière pendant qu’elle s’expliquait, ou plutôt qu’elle tentait de s’expliquer avec son chef. Mon regard ce tournait directement vers la jeune policière lorsque son portable venait rentrer en contact avec le mur, en voyant l’appareil en plusieurs morceaux je venais me relever du canapé, rejoignant Natalia qui était retourné dans la cuisine pour ce servir un nouveau verre de vin, j’arrivais à peine, que j’apprenais ce qui avait été dit dans la conversation, je m’approchais d’elle, passant ma main sur son bras pour venir la mettre face à moi, avant de m’approcher d’elle et la serrer contre moi, mes bras l’entourant. « Et il t’a dit qu’elles en seront les conséquences pour toi ? »