Je me trouvais à la caserne aujourd’hui parce que le chef m’avait appelé pour que l’on fasse un point tous les deux sur l’évolution de l’enquête qui avait lieu à mon sujet, ça faisait beaucoup trop de temps à mes yeux que je me retrouvais suspendu de mes fonctions et je n’avais qu’une hâte que cette histoire soit terminé et que je n’en entende plus jamais parler à l’avenir. Ca faisait presque un quart d’heure que j’étais assis sur cette chaise, en face de son bureau à l’écouter me parler des dernières nouvelles qu’il avait eu. « Chef, la seule chose que je veux savoir c’est quand je pourrais reprendre la travail ? » J’avais des attentes trop élevés, en plus d’être impulsive sur certains sujets comme mon boulot de pompier et bien j’étais impatient. J’étais persuadé que si on était capable de venir me donner une date de retour tout ce passerait beaucoup mieux pour moi, mais plus les jours passaient et plus je me retrouvais dans le flou. « Tu ne reprendras pas ton poste tant que ton audience n’aura pas eu lieu. » Je frottais mon front avec mes doigts en venant soupirer, il était clair qu’au plus cette histoire prenait de temps à ce résoudre et plus j’avais envie de me rendre à nouveau au poste de police de Los-Angeles pour m’occuper une fois de plus de James. Pourquoi c’était-il sentit obligé de poser une plainte à mon sujet, surtout en sachant que sa femme était totalement contre ? « Vous pensez que le rapport de l’agent Natalia Stewart aura un impact sur la décision final ? » Dans ce genre d’enquête je savais qu’il était bien difficile d’avoir des réponses, mais le peu que je pouvais connaitre, je voulais l’entendre, savoir si je devais me préparer à ne pas retrouver la brigade de sitôt ou si j’avais l’espoir d’y remettre les pieds comme lieutenant rapidement. « Bien sûr qu’il aura un impact, mais il faut que tu sois patient et que tu les laisses mener cette enquête jusqu’au bout Nick. »

Une poignée de main et après vingt-cinq minutes d’entretien je sortais du bureau du chef, la seule chose qu’il pouvait me donner c’était de l’espoir et de continuer d’y croire, mais dans le fond il n’en savait pas plus que moi. Je remettais ma veste sur mes épaules traversant les couloirs que je connaissais comme ma poche, en arrivant à la cafétéria je croisais notre stagiaire qui s’occupait du repas à qui j’étais venu le saluer. Je voulais profiter d’être ici pour passer voir un ami, avec qui je travaillais et en sachant qu’il me remplaçait pendant mon absence, ça me faisait plaisir pour lui, il le méritait amplement, il était dans mon équipe depuis plusieurs années et sa motivation, son ambition, sa détermination faisait de lui un pompier qui était capable à mes yeux d’accomplir de grande chose. Je venais rejoindre la pièce principale, celle où se trouvait les camions, en faisant le tour de celui des secours, je tombais sur Jacob qui était en train de vérifier le matériel, un sourire sur mon visage je reprenais la parole. « A ce que je vois tu ne t’arrêtes jamais… Salut Jacob, tu vas bien ? »

Dès son premier jour à la caserne j’avais été impressionné par la motivation que Jacob nous démontrait, et plus le temps avançait et plus elle grandissait, pour faire ce métier il fallait le vivre en faire une passion, c’était en tous les cas comme ceci que je le voyais à mes yeux. Ce que j’appréciais à sein de cette caserne et ce depuis mon arrivé il y a douze ans, c’est que peu importe les conflits qu’il peut y avoir entre nous, on forme une magnifique famille, lors de moment difficile, comme le décès de quatre de nos hommes, chacun d’entre nous étions soudé les uns aux autres. Lors de ma suspension à cause d’une plainte déposé par James Stewart, j’avais suggéré au chef de mettre à mon poste Middleton, je savais très bien qu’en faisant ceci je ne regretterais pas mes paroles, et en le voyant en train de vérifier le matériel alors que la plus part des autres étaient en train de souffler surement après une intervention me confirmais un peu plus mes pensées, il avait pour moi tout pour faire un bon lieutenant, peut-être qu’avec le temps il souhaiterait passer les concours pour le devenir qui sait ? En arrivant à son niveau un sourire ce présentait sur mon visage, il était bon de retrouver toutes les personnes qui travaillaient ici, j’avais vraiment hâte de pouvoir revenir travailler à nouveau, après mes paroles Jacob était venu se retourner vers moi, je tendais mon bras pour venir serrer la main de celui-ci. « Ça ira mieux quand je serais de retour. » Je marquais un silence, j’étais content pour lui de savoir qu’il me remplaçait mais je ne pouvais nier le fait que j’avais qu’une hâte c’était de reprendre mon poste au sein de la caserne le plus rapidement possible, je n’avais pas l’habitude de rester sans travailler aussi longtemps. Plongeant mes mains dans les poches de ma veste, je grimaçais un peu avant de venir répondre à sa seconde question. « Pas vraiment comme je l’espérais… Il faut attendre, mais d’après le chef, le rapport de l’agent Stewart devrait jouer en ma faveur. » Si je le pouvais je ferais tout mon possible pour faire accélérer le processus, mais comme le chef de la brigade me l’avait si bien précisé pendant notre entrevu, je n’étais pas maitre des évènements, la seule chose que je pouvais faire, c’était d’attendre et de patienter sagement en attendant que toute cette histoire s’arrange, c’était vraiment difficile de devoir rester sans rien faire. « Ca ce passe bien pour toi ? »